Le cercle était fermé et je me retrouvais coincé en première ligne aux côtés de ma mère et de Gaidon, notre oncle, qui est également notre Alpha, présidait la cérémonie, adressant la prière traditionnelle à notre Mère la Lune et s'assurant que tout se passait bien durant la transformation de Chris lorsque vint le moment de sa première transformation en tant qu'adulte. Il était nerveux, à cran et nos dernières disputes n'avaient certainement pas aidé mais qu'étais-je censé faire d'autre ? Il n'a jamais compris mon dilemme, il ne voit pas le mal dans le fait de désirer son propre frère alors que moi, je ne vois que ça... Malgré tout, je suis là, présent pour lui alors qu'il va subir sa transformation, je suis déchiré entre le fait d'être là et vouloir être ailleurs. Il a peur de rater ou de ne pas arriver à passer la transition et moi, j'ai peur que mes cauchemars deviennent réalité... Mais voilà, la transformation commence alors qu'il est là, nu au milieu du cercle composé par ceux qui nous ont vu grandir, qui nous ont protégés... Il se tord de douleur alors que ses os craquent, se reforment, que sa fourrure perce la peau. Ses cris me tordent le ventre, je voudrais m'approcher, l'étreindre pour le rassurer mais Gaidon me retient... Ce n'est pas mon rôle, c'est celui de notre Alpha qui se transforme à son tour et va se frotter contre mon frère, usant de son pouvoir d'Alpha pour l'apaiser et puis, le voilà... Le loup blanc, le louveteau avec lequel j'ai grandi a laissé place à ce magnifique loup au pelage aussi immaculé que la neige en hiver... Je suis littéralement fasciné par la bête et puis, cela me percute ! Cette odeur, cette reconnaissance tant redoutée... La fascination vole littéralement en éclat quand je comprend ce qui se passe alors que je vois Chris prendre son élan, me sauter dessus la gueule ouverte, me faisant tomber au sol, prêt à mordre... Je me dégage juste à temps, ses crocs claquant dans le vide. Je le repousse et sans même attendre, je prends la fuite... Ce n'est pas possible ! Ca ne peut pas être vrai ! Je suis maudit !

Je n'ai pas fait attention aux réactions des autres, je me suis simplement carapaté aussi vite que j'ai pu, bousculant quasiment tout le monde sur mon passage. Que doivent-il penser ?! Croient-ils que nous sommes anormaux ? Et notre mère, comment réagira-t-elle ? Des années de cauchemars qui se réalisent, mon frère est mon Zéheniche... Était-ce pour cela qu'il m'attirait plus que n'importe qui d'autre ? Est-ce que j'étais foutu depuis le début ? J'ai mal dans la poitrine et j'ignore si cette douleur est la mienne ou celle de Chris. Nous ne nous sommes pas marqué donc, ça doit être moi... Mais je sais qu'il doit aussi avoir mal. Je ne sais pas ce que je dois faire mais je sais que je ne peux pas le réclamer ou le laisser me réclamer, pour deux frères, ce n'est pas normal...

Je rentre à la maison et file dans ma chambre, attrapant un sac de sport et y jetant tout ce que je peux et veux emporter avec moi parce que je ne peux pas rester plus longtemps. Ca nous ferait souffrir tous les deux inutilement et puis je ne le forcerais jamais à quitter un endroit qu'il adore alors c'est à moi de partir... J'entends des gens revenir du cercle, discutant entre eux et sans écouter leur blabla, je fais en sorte de me faire discret et file en direction de la frontière du village. C'était sans compter sur Gaidon qui visiblement a anticipé mes mouvements. Alors que je m'apprête à sortir du village de la meute, il me tombe littéralement dessus mais je ne me laisse pas faire, je me débats, faisant même appel à mes griffes mais bien que cela fasse des années qu'il me forme, je n'ai encore jamais eu le dessus sur lui et visiblement, ce n'est pas aujourd'hui que ça va arriver... Je me retrouve au sol, les deux bras coincés dans le dos, sa jambe coinçant les miennes, m'empêchant de bouger...

→ On peut savoir où tu comptes aller comme ça, gamin ?!

Pour la forme, je gesticule encore tout en sachant que je n'arriverai pas à me libérer s'il ne le veut pas...

→ Je ne peux pas rester, putain ! C'est mon frère ! Tu l'as vu... Tu as vu ce qui s'est passé...

Sa prise se relâche mais je sais que ça sert à rien de fuir, il m'arrêterait en moins de temps qu'il ne m'en faut pour dire "ouf"...

→ Tout ce que j'ai vu, c'est un petit con qui n'est pas foutu d'obéir quand on lui dit d'écouter ce qu'on a à lui dire... Maintenant lève-toi, je te ramène chez ta mère...

Et il me relâche... Je ne veux pas rentrer, je ne peux pas... Si je rentre, je devrais affronter Chris, sa déception, sa douleur jumelle à la mienne et aussi le regard de ceux que je considère comme ma famille... Je fais donc mine de le suivre mais dès que je vois une ouverture, je fais demi tour pour partir... J'aurais dû savoir que cela ne serait pas aussi facile. Je me retrouve encore une fois arrêté par mon gardien mais dans un réflexe, je parviens tout de même à lui donner un coup dont pour seule réaction, j'ai droit à un grondement... Je finis par le suivre comme un condamné se présente à l'échaffaud... Plus on approche de la maison, plus mes émotions s'agitent en moi. Je ne comprends pas ce qu'ils veulent, ce qu'ils attendent de moi mais je ne suis plus vraiment capable de réfléchir calmement... J'ai peur, j'ai mal, je suis perdu et je n'arrive pas à gérer tout ça sans me mettre en colère... Je peste tout le long du chemin de retour, jurant comme un charretier, me moquant méchamment des remontrances de Gaidon.

Une fois devant la maison, il ouvre la porte et me pousse littéralement à l'intérieur, je trébuche, laissant tomber mon sac au sol dans un bruit sourd. Je me redresse, tombant sur ma mère, debout, les bras croisés, en colère bien qu'une note d'inquiétude se cache dans son regard... Cependant, c'est sa colère qui retient mon attention, je me sens honteux mais je suis trop en colère pour m'en soucier et tournant le regard, je tombe sur Chris... Mon beau Chris, mon frère, mon amour... Sa douleur transpire de son corps et s'en est trop, j'explose...

→ J'arrive pas à le croire... Vous voulez quoi ?! Me faire devenir fou ?! Des années que je lutte pour éloigner Chris parce que je l'ai dans la peau ! Et en plus maintenant, c'est mon Zéheniche ! C'est un cauchemar ! C'est mon frère, bordel ! Comment je suis censé réagir ?! Je ne veux pas le réclamer !

Je n'avais pas les mots juste pour exprimer tout ce que je ressentais. Chris est mon frère et si je devais accepter ce que le destin a décidé pour nous alors sa vie deviendrait un enfer... Il serait montré du doigt, dévisager comme un monstre de foire, tout le monde parlerait derrière son dos, traité comme une aberration... Je connaissais la réputation que j'avais dans le village ; instable, un dément en devenir, un futur monstre... Si j'acceptais Chris comme compagnon, ma réputation s'aggraverait, je pouvais le gérer mais je ne voulais pas que Chris ait à en souffrir. Je voulais qu'il reste l'apprenti guérisseur que tout le monde adorait et respectait.

Je me laissais tomber sur une chaise, me prenant la tête entre les mains. Être près de Chris, ça me foutait en l'air parce que j'avais conscience que je ne pouvais pas l'avoir, peut importe ce que prévoyait le destin, il s'était clairement planté. Réclamer Chris était impensable quand bien même j'en crevais d'envie. Je devais déjà lutter contre mon loup depuis qu'il avait senti l'odeur de celui de Chris. Personne ne me facilitait la tâche, pas même mon alter égo animal et on s'attendait à ce que je reste calme et accepte la situation ?! Je relevais les yeux vers Chris...

→ Je suis désolé mais je ne peux pas... Je voudrais... mais non ! Je ne te réclamerai pas.

C’est le grand soir, je suis au milieu du cercle entouré des personnes qui m’ont élevé et de mon frère. J’ai peur, le passage à l’âge adulte m’a toujours effrayé. Contrairement aux autres j’ai gardé un boxer, je suis assez pudique et être nu devant le cercle me terrifiait. J’ai envie de fuir, surtout qu’il est là, celui que j’aime, mon frère. J’ai vu son mal être, j’ai essayé plusieurs fois d’aller le voir pour en parler. Il m’a toujours rejeté, et pas de la plus tendre des façons. Alors qu’ils parlent entre eux, j’essaie de m’enfuir en vain on me repousse au milieu du cercle. Je grogne. Je n’aime pas etre observé ainsi comme un monstre de foire. Mon loup essai de me rassurer, lui est tout exité mais moi C’est l’heure, je le sens dans mes entrailles. Je décide de m’allonger et me mettre en position phoetale offrant mon dos a ma faille adoptive. Je n’ai pas envie qu’il me voit entrain hurler, entrain d’avoir mal. La transformation commence, j’ai tellement peur, je plante mes main au sol et ne pu retenir le premier cri de douleur. Des larmes coulent, je n’arrive pas a me concentrer a laisser faire, j’ai tellement peur. Notre alpha arrive difficilement à m’apaiser. Mon corps convulse, les os craque pour laisser place au loups en moi. Un loup au pelage tout blanc. Je chante sous la lune, signifiant que je suis entièrement loup. Il y a cette odeur, je sais ce que c’est, c’est mon Zéhzniche. Je tourne mon regard vers cette odeur et m’apprête a bondir sur ma proie pour le marquer. Il est a moi, c’est mon âme-sœur. Je ne suis même pas surpris de découvrir qu’il s’agit de mon frère et lui saute dessus, plantant mes griffe dans le sol. Mais voilà qu’il s’enfuit. Je grogne et hurle a nouveau et commence une petite chasse. Il n’a pas le droit de s’enfuir, on doit s’unir, c’est vital pour nous. Je me lance a sa poursuite sans succès. Gareth est plus rapide que moi. Furieux de n’avoir pu rattraper Gareth, je fais mes griffe sur le tronc d’un arbre qui ne résiste pas longtemps à mes coups de griffe..Après un moment, je redeviens humain, la transformation m’a épuisé. Je suis heureux d’avoir pu me transformé, mais je suis tellement furieux contre Gareth. Un des lieutenant me retrouve pose un pagne sur moi pour me couvrir et me guider vers la maison. À la maison, on essai de me calmer, j’ai encore pleuré, décidément je suis vraiment nul et je ne sers a rien. J’ai la tête basse quand Gareth se retrouve devant nous à la maison. Ses mots me blesses.J’entends juste la fin comme quoi il ne veut pas me réclamer. Je sers les poings, des larmes coulant encore plus sur mes joues. S’en ai assez, je n’en peux plus. C’est la deuxième fois que je tourne les talons pour ne pas me quereller avec mon frère.il me fait tellement mal avec ses mots. J’essuie mes larmes du revers de la main et décide de sortir. Il ne veut pas de moi très bien, qu’il aille au diable. Je suis tellement furieux, je sors de la maison en claquant la porte. Je suis sur le perron et laisse éclater ma colère. J’envoie des coups de points dans le mur me faisant mal par la même occasion.
Pendant ce temps là, on avouait la vérité a Gareth.

→ "Ils sont tous sur Gareth, et moi alors? j'ai mon putain de Zéheniche, et je me fais rejeter, je ne peux même pas me lier à lui. Ca fait tellement mal!"

→ « Bon sang, Gareth! Chris n’est pas ton frère de sang, on vous a élevé tel quel car vous étiez ensemble quand on vous a recueilli. Vous, ne vous lâchez pas d’un poil. De vrai siamois. Pourquoi ont na jamais rien dis, et bien aucun de vous deux n’a posé la question. »

Alors que la vérité éclatait enfin, un groupe de personne avancèrent dans la pénombre discrètement vers moi et ne s’en rendit pas compte a cause de ma colère. Une bagarre éclata. j'aurai pu me défendre s’il n’avait qu’un seul adversaire mais je fu vite dépasser. Du sang coula, signe que la bataille fu rude, un coup bien place m'assomma. on en profita pour m'enlever. Lors de l’enlèvement. Un de mes bracelets tomba au sol, c’était un des cadeaux de Gareth que je n’avais jamais retiré même lors de dispute virulente.

Je me réveillais au bout de 3 jours. j'étais menotté et tirai sur mes liens sans succès. j'étais sur un matelas, habillé d’une étrange façon avec presque rien. Un homme plutot bien batti et puant le muscle se tenait devant moi. Le sourir mauvais aux levres. C’était l’ombre qui auparevent avait tué maman

→ «  Et bien fils de l’Alpha, enfin reveillé ? »

Je clignotais plusieurs fois des yeux ne comprenant pas ce qu’il se passait.
L’ombre me révéla alors qui il était et son attention envers moi et qu’il connaissait mes dons avec la médecine. Depuis je subis les assauts a répétition de mon ravisseur. Furieux que je lui résiste, il me blessa à l’œil, m'offrant une belle balafre. Depuis Je lui obéissais. Je n'avais pas envie de se retrouver avec un membre en moins.J'ai du également soigner les différents blessé de cette meute de sauvage. Je portais un cache œil comme les pirates. Enfin on me l'imposa, car ma blessure n’était pas belle a voir. j'ai du aussi accepter les avances de mon ravisseur si je voulais rester vivant. J'ai du même dormir avec lui. Il n'arretait pas de poser son odeur sur moi. C'était dégoutant! Heureusement pour l'instant rien de sexuelle. Vient enfin le seul moment de liberté que j'avais, le moment de la douche. Je repensais à ma famille, a Gareth, tous me manquait sans exception. Je ne craignais qu’une chose, que l’ombre me revendique comme compagnon. Mon ravisseur avait les mains baladeuses et n'hésitait jamais à me toucher. j'esperai secretement eliminer ce con. Il avait tué ma mère après tout. C'était de sa faute, si j avais perdu ma meute d'origine. Une rage m'envahie, et je tentais de fuir. Quelle erreur, mon ravisseur ne manqua pas de me le faire rappeler, par le biais de coups, de privation de nouriture et d'autre encore

Mon loup hurle quand je rejette une fois de plus Chris, il se débat en moi, me lacérant de l'intérieur, moi aussi j'ai mal mais je tiens bon. Si mes sanctions avec Gaidon m'ont appris quelque chose, c'est bien le contrôle sur ma bête. Chris, de son côté, n'attend pas plus longtemps, il sort, furieux que je le rejette encore une fois. Je comprends... Moi-même je m'en veux plus qu'il ne le pense mais je n'ai pas d'autre choix. Ils ont tous l'air de croire que je ne fais qu'un caprice, que je devrais accepter le cadeau qui m'est offert sans discuter parce que les Zéheniches sont sacrés, que tout le monde ne trouve pas le sien mais il s'agit de mon frère, comment pourrais-je lui faire ça ?!
Je regarde Chris sortir et je me retiens à grand peine de le suivre pour lui expliquer que j'aurais voulu qu'on ne soit pas des frères pour pouvoir l'aimer, le réclamer comme j'en rêve depuis des années ; que si je le rejette, ce n'est pas parce que je ne l'aime pas assez, notre Mère la Lune sait que ce n'est pas le cas, mais que je veux juste le protéger des commentaires désagréables des autres, des remarques blessantes ou des attaques sournoises parce qu'il serait lié à son frère... Il est déjà difficile de faire accepter l'homosexualité dans la plupart des meutes, la nôtre fait partie des rares exceptions mais l'inceste... C'est un crime qui ne sera jamais accepté nulle part à moins de se trouver dans un endroit totalement isolé du monde... En quoi ai-je tord de vouloir le protéger de tout ça ? Nos animaux ne s'inquiètent pas du sexe ou du lignage de nos compagnons mais nos moitiés humaines, si et nous ne sommes pas que des bêtes... Ce serait tellement plus facile si nous n'étions que des animaux...

Chris est sorti en claquant la porte, même si je m'y attendais, ça m'a quand même fait sursauté. Dans mon esprit, c'est pas seulement la porte qui se referme violemment, c'est aussi ma relation avec Chris, bien que conflictuelle depuis quelques années, qui vole en éclat. Personne ne le suit... Si ça avait été moi, je me serais retrouvé avec Gaidon sur le dos une fois de plus mais Chris est le gentil garçon, celui qui obéit, qui ne fait jamais de bêtises, qui est digne de confiance alors personne ne s'attend à ce qu'il fasse une connerie qui enfreindrait les règles de la meute. Je suis le seul qu'on juge à tout bout de champ... Personne ne me comprend ou cherche à me comprendre et quand enfin quelqu'un semble percuter ce qui me déchire depuis des années, c'est pour m'annoncer que j'ai souffert en silence pour rien... Elijah, mon oncle dont je n'avais même pas remarqué la présence tant je suis perturbé vient me foutre une claque derrière la tête et balance la bombe...

→ Bon sang, Gareth! Chris n’est pas ton frère de sang, on vous a élevé tel quel car vous étiez ensemble quand on vous a recueilli. Vous ne vous lâchiez pas d’un poil. De vrai siamois. Pourquoi on n'a jamais rien dis, et bien aucun de vous deux n’a posé la question.

La nouvelle me terrasse... Je cherche confirmation dans le regard des autres, remarquant enfin que c'est tout le cercle intérieur qui est dans la maison et pas seulement ma famille et Gaidon... Nolan hoche la tête quand je le regarde, Gaidon hausse un sourcil et me regarde comme si j'étais un idiot, ma mère... Oh bon sang ! Qu'est-ce que j'ai fait ?! Je continue à faire le tour de la pièce mais plus la confirmation des dires de l'Alpha se précise et plus j'ai du mal à respirer... C'est quoi ça, une attaque de panique ? Ma vision devient floue, ma respiration se fait courte et laborieuse... Pourquoi ils n'ont rien dit ?! Pourquoi ils m'ont laisser croire que je n'étais pas normal ?! Pourquoi personne n'a pris la peine de nous le dire, surtout après toutes les fois où je me suis battu parce qu'un abruti se moquait de Chris chaque fois qu'il disait qu'il m'épouserait quand il serait grand... J'avais le droit de savoir, NOUS avions le droit de savoir... Est-ce que Chris le savait ? Était-ce pour ça qu'il avait continué à affirmer que nous nous marierions ?

→ Est-ce que... Est-ce que Chris le sait ?

Mon coeur cogne si fort dans mes oreilles que c'est à peine si j'entends la réponse alors que je me penche en avant pour tenter de reprendre de l'air, de remplir mes poumons qui ont décidé d'arrêter de fonctionner... Ma mère s'approche pour m'aider à me reprendre mais je l'écoute à peine...

→ Après ce qui vient de se passer, on pensait vous le dire en même temps, mais on lui en parlera quand il reviendra, une fois qu'il se sera calmer...

Quelque part, ça me soulage que Chris ne l'ai pas sû, j'aurais pris ça pour une trahison de sa part si ça avait été le cas et qu'il ne m'avait rien dit... Cela dit, ça ne rend pas la chose plus facile à avaler. Je n'ai jamais remis en question ce qu'on nous avait dit, je ne voyais pas de raison de le faire... On me raconta toute l'histoire, m'expliquant par le menu notre passé commun à Chris et moi ; et donc en clair, comment j'avais foiré en beauté toutes ces années... Et puis alors que ma respiration se stabilise, une douleur dans ma poitrine éclate, plus brillante que ce que j'ai connu, Elijah se redresse et commence à donner des ordres... La sentence tombe, Chris n'est plus au village, il n'est plus dans la meute, son lien avec notre Alpha rompu et il n'est pas le seul à manqué à l'appel... À ce stade, je ne réfléchis même plus, je suis prêt à partir tout de suite sans aucune considération pour ma propre sécurité, Chris a disparu, il est peut-être en danger et c'est à cause de moi... Il faut que je le retrouve... Gaidon m'arrête alors que j'avance vers le pas de la porte, retirant déjà mes vêtements...

→ Tu restes là...

Il se moque de moi, là ?! Il croit vraiment que je vais rester bien sagement à la maison ? Je le regarde, incrédule, comme s'il avait perdu la tête. J'ai peut-être été con avec Chris en le repoussant constamment mais jamais je n'ai arrêté de le protéger ou de me battre pour lui... C'est pas maintenant que je vais commencer... Seulement voilà, Gaidon a l'argumentation qui me retient...

→ La Ferme... Je ne dis pas que tu ne peux pas venir mais il faut d'abord qu'on s'organise pour assurer la sécurité de la meute. À ton avis, que penserait Chris s'il apprenait que tu est parti à sa recherche en laissant la meute sans protection ?

J'ouvre la bouche pour argumenter mais rien ne me vient... Chris adore la meute, il ne voudrait pas qu'elle soit en danger... Il fallut deux pour s'assurer que les sentinelles blessées reçoivent les soins appropriés et s'assurer que tout était en ordre pour la protection de la meute pendant notre départ. Deux jours pendant lesquels je tournais comme un lion en cage à batailler contre mon loup qui ne pensait qu'à partir à la recherche de notre compagnon. Quand vint enfin le moment de partir, j'étais prêt. C'est accompagné par Gaidon, Elijah et quelques hommes que nous prîmes la route.
Nous avons presque tous revétu nos forme animale afin d'être plus rapide et surtout pour mieux pouvoir pister la trace laissé par Chris et ses ravisseurs. Gaidon avait détecté leur odeur le soir même de la disparition de Chris et l'avait mémorisée, il me l'avait fait sentir avant de partir.

Une semaine plus tard, nous voilà en bordure de la meute où se sont installé les ravisseurs de Chris. Encore une fois Gaidon doit me retenir pour ne pas que je fonce dans le tas. Nous devons étudier leurs habitudes, repérer l'endroit où est retenu Chris et ce que nous parvenons à apprendre ne me donne que plus envie d'étriper le salaud qui m'a volé mon compagnon. Durant tout le trajet qu'il nous a fallut pour arriver ici, j'ai arrêté de penser à Chris comme étant mon frère. C'est mon compagnon, mon Zéhencihe, l'autre moitié de mon âme et on a volé ce qui est à moi... Une fois que notre plan est au point, c'est Elijah qui lance le signal de départ. Il a repris forme humaine pour pouvoir parlementer même si de mon côté, j'espère seulement qu'ils joueront au con et me donneront une bonne raison de trucider tous ceux sur mon chemin. Un des gardes de la meute s'approche et nous demande ce que nous voulons, Elijah annonce alors le défit de façon claire et que tout le monde autour puisse l'entendre...

→ Votre Alpha a volé le Zéheniche d'un membre de ma meute, nous sommes là pour le défier comme l'autorise la loi de la meute...

Le garde reste un instant complètement coi avant de filer prévenir son Alpha du défit qui lui est lancé. Je dois reconnaître que j'aurais été dans de beaux draps si Elijah n'avait pas parlé d'un défit pour un compagnon. Si j'avais foncé dans le tas, on aurait pu croire que je défiais l'Alpha de la meute pour son titre en tant que tel, ce qui n'était pas le cas... Au moins, ça me laissait la liberté de tuer l'enfoiré sans avoir à me coltiner sa meute de dégénérés par la suite...

J’en ai assez de cette captivité. Quand, je suis en loup, ce con m’enferme et reviens me chercher dès que je redeviens humain. Ce matin n’échappe pas à la règle. Il me suit partout, même là, il est présent quand ses sbires m’habillent comme un trophée. Je déteste cependant quand il me fout ce foutu masque. J’ai du mal à respirer avec. Il me met cette putain de menotte qui me relie a son poignet et me colle a lui passant son bras autour de ma taille. Je lui obéi et ne dis rien. Je ne veux plus recevoir de coups venant de sa part. La dernière fois, mon œil a prit cher. On est dehors, il se pavane et moi, j’ai honte. J’ai envie de me terrer dans un coin et mon loup en moi es furieux. Il veut sortir, mais je le retiens, car des victimes pourront subir les conséquences de mes actes. Mon ravisseur a très bien compris me manipuler. Il a très vite saisie que le sort des autres est plus important que le mien. Une semaine que ça dure, vivement que ca cesse. Je souris derrière mon masque quand le lien avec Elijah renaît. Cela veut dire qu’ils sont proches, très proches. Je permets à ma meute d’approcher sans encombre en leur donnant la position des gardes les plus importants. Alors qu’on est dehors a la vue de tous mon ravisseur s’ennerve et me frappe au point d’en faire voler mon masque. Il m’oblige à le ramasser tout en me traitant de monstruosité. Je ne peux m’empêcher de répliquer.


→ « Vous baladez bien vos salle patte sur la dite monstruosité. »  

Et vlan, un nouveau coup, celui-là, je l’ai mérité. Mais je souris, car je sais que les renforts sont là. Il ne peut plus rien. Un garde arrive vers nous paniquer.

→« Alpha , Alpha, on vous défit, on dit que vous avez volé un Zéhéniche, ils vous defit por le recupérer. »


L’alpha était furieux, et me tira contre lui, m’embrassa de force et un sourire mauvais naquis sur ses lèvres

→« Tu seras, mien. Tu es encore plus précieux que je n’espérait. Après le défit, je te marquerai, tu seras a moi »

Je déglutis horrifié. Il replace mon masque sur mon visage et nous conduit a ma meute.Mon coeur bat la chamade, ça fait si longtemps. Une semaine passe vite, mais une semaine de torture est comme une éternité. Je sens son odeur, celle de mon Zéhéniche, mon frère. Il est là, je suis heureux, mais je suis toujours fâché qu’il m’ai rejeté. Du coup, je ne peux m’empêcher de reculer d’un pas. J’ai trop honte de les regarder en face. En plus, je suis défiguré.
Mon ravisseur sourit et m’embrase de force devant ma meute. Je sers les points et le repousse ce qui me vaut une autre claque. Je sens Gareth fulminer, prêt à bondir sur l'alpha, je sais qu' Elijah et Gaidon le retienne, mais je ne comprends pas l'énervement de Gareth. Il m'a repoussé, et là, il veut se battre pour moi. Avant toute réaction, il lève la main et dit.

→ «  J’accepte le défit. Si je gagne, je le garde,  les survivants seront mes esclaves. Les conditions du Combat sont les suivantes. Ce sera un combat à mort ! On prend la forme que l’on veut »

Je suis horrifié et cri un non. Cela me vaut un autre coup qui s’abat sur moi. Il réouvre une de mes plaies qui se met à saigner. On vient me soigner et on est conduit au lieu du défi, on ne m’autorise même pas à serrer les miens dans les bras. C’est trop cruel. Mon loup et moi sommes furieux. Je n’ai qu’une envie courir dans les bras de Gareth. Je n'ose même pas le regarder, j'ai trop honte. Je relève la tête inquiet quand Gareth Accepte le défit. Je m'interpose encore une fois, je refuse, en retour cette fois, je reçois un beau coup de poing qui m'assomme. Personne ne sait qu’il manque quelqu’un. Un lieutenant de ma meute et placé en embuscade pret à intervenir au cas où.
Mon ravisseur, me lève de force, retire une bonne fois pour tout mon masque et m’embrasse avec force alors que je suis inconscient. Gareth doit fulminer, pourvu qu'il ne fasse rien avant le début du combat, que ca ne se retourne pas contre lui. Il m’attache à son siège comme on le ferait pour un chien. Je suis toujours inconscient dû à la force du coup que j'ai reçue.
Je me réveille après un moment. Je cherche un moyen de me défaire de mes liens. Je préfère ne rien faire. Je n'ai pas envie d'annuler le combat. Surtout que Gareth prend l'avantage. Pendant le combat, mon ravisseur me regarde, me suppliant d'intervenir pour lui. Le fourbe, il croit vraiment que je suis à lui. Il ne réalise pas qu'il vient de tout perdre. J'approche et place une main sur sa joue comme il faisait avec moi et souris. Je me recule et lui dit.

→ « "Je n'ai qu'un seul compagnon et ce n'est pas toi, adieu!". »  

Je n'ai aucune pitié pour lui. Je me recule pour être dans les bras d'Elijah qui fut le seul autorisé a rester en guise de témoin du combat. Je n'ai jamais voulu la mort de quelqu'un, mais lui a tué mes parents. À cause de lui ma meute d'origines a été décimée alors pourquoi mériterait il de vivre?. Le lieutenant embusqué, a réussi à délivrer notre meute et ils sont attaqués par quelques gardes. Un vent de panique éclate dans la meute de ce fourbe. Les témoins du combat ne bougent pas d'un poil, voulant être sûr que le défi se passe correctement.
À un moment, je suis tiré en arrière par mon ravisseur pour m'utiliser comme bouclier forçant un moment Gareth a cesser le combat. Il est sérieux là ? Je souris de nouveau, l'attaque de ses gardes et la traîtrise de ce con font que je me débats, lui donne un coup de coude qui fait chanceler cet enflure. Je me baisse juste après le coup et cri.

→ « "Bouffe le!"»  

s'il croit que j'ai peur d'être dévorer, il se trompe. J'ai foi en Gareth et j'ai totalement confiance en lui. Je sais que je ne risque rien même si je suis toujours faché après lui. Enfin un petit peu encore. Gareth en fini avec cet enflure. Je me précipite et enlace mon loup pour le faire cesser. J'essaie de le faire reculer.

→ «" Arrête il est mort "»  

Rien, Gareth continue. Je ne peux m'empêcher de verser quelques larmes et recommence. Je lâche des phéromones et cri à nouveau désemparé.

→ «Gareth, lâche le, il est mort ! C'est un ordre de ton zeheniche !»  

Je sais que ça ne fera pas grand chose, mais j'espère qu'au mot zéheniche Gareth s'arrêtera. Je ne veux pas qu'il devienne un assassin.Et ce combat a été si éprouvant. Je le supplie encore ne retenant plus mes larmes.

→ «Je t'en pris, ressaisis toi»  

Je trépigne sur mes pattes, je n'ai qu'une envie, c'est de foncer même si je sais que ce serait une grossière erreur mais c'est difficile de rester là à attendre. Heureusement qu'Elijah et Gaidon sont là pour me retenir... sans doute... Voir cet enfoiré bouffi d'arrogance et de suffisance, certain de son pouvoir ne me donne que plus envie d'en faire de la charpille, surtout quand il se permet d'embrasser ce qui m'appartient... S'il espère me voir faire une erreur, il vient de me donner exactement ce qu'il fallait pour que je n'en fasse pas... Grâce aux entraînements de Gaidon, plus je suis furieux, plus je suis concentré et vicieux et l'autre homme ne se doute même pas qu'il est en train de charger l'arme qui causera sa perte. Je ne suis pas encore aussi puissant qu'un Alpha mais celui-là n'arrive même pas à la cheville d'Elijah. J'ai eu l'habitude d'affronter Gaidon qui lui, affronte régulièrement notre Alpha. Je n'ai jamais battu mon gardien mais de son propre aveu, j'arrive à lui donner du fil à retordre, ce qui n'est pas rien... Donc je ne m'inquiète pas trop concernant le combat qui arrive, Elijah énonçant ses propres termes pour le défis puisque je ne peux pas le faire sous ma forme animale...

→ Je ne pense pas que le Compagnon de Chris voit les choses autrement. Toutefois, s'il gagne, votre meute sera remise au Conseil et seront jugé équitablement, je ne voudrais pas que des innocents paient pour votre infâmie. Gareth est déjà sous sa forme animale et c'est la forme qu'il choisit pour ce défi.

Chris refuse le défi, heureusement, il n'a pas son mot à dire même si je prendrai un grand plaisir à déchiqueter le corps de son tortionnaire une fois que le combat sera terminé. Il a pris ce qui était mien avant que j'ai la chance de me faire pardonner mes erreurs et de le réclamer, il l'a maltraité... Tout ce qui restera de cet homme, c'est de la bouffe pour les corbeaux, il faut bien qu'ils mangent aussi... Il est difficile de ne pas regarder Chris mais je dois garder mon attention et ma fureur au maximum. Si je regarde Chris, je risque de me déconcentrer mais bon sang que c'est dur... On nous mène au cercle de la meute pour le défi, seul Elijah est resté avec moi en tant que témoin alors que l'autre Alpha n'hésite pas à multiplier les témoins de son côté. Cela ne m'inquiète pourtant pas plus que ça, je sais que j'ai une chance de le vaincre et ce ne sont pas tous ces témoins qui vont m'en empêcher.
Cet enflure continue d'alimenter ma fureur en s'en prenant une fois de plus à Chris, il pense sans doute me mettre suffisamment en colère pour que je fasse des erreurs mais manque de chance pour lui, je vis avec la colère depuis des années, j'ai appris à en faire une force plutôt qu'une faiblesse. Cet abruti me croit trop jeune pour le vaincre mais il ne peut pas se tromper plus lourdement. Je suis jeune, c'est vrai, je n'ai même pas encore de poste dans la meute mais j'ai appris du meilleur, il aurait dû se renseigner ou du moins écouter les rumeurs sur notre meute...

Le défi est lancé et visiblement, l'Alpha pense pouvoir m'insulter en gardant sa forme humaine. Se croit-il donc si puissant ? Même notre oméga pourrait le vaincre... Mouais, j'exagère un peu mais l'idée est là. Ce type est tellement stupide que ça en est affligeant. Loin de me ruer sur lui, je lui tourne autour, j'analyse mon adversaire, cherche les failles, je le laisse attaquer le premier, j'esquive et m'éloigne... Il est tellement certain de me battre qu'il ne réfléchit même pas. Je le laisse s'épuiser avant d'attaquer à mon tour. Mes coups portent, atteignent leur cible, griffes, crocs, je prends mon temps, le fait saigner au risque de me prendre quelques coups. Je l'épuise au point de l'immobiliser, il ne me reste plus que le coup de grâce à donner mais il retrouve un second souffle et attire Chris pour s'en servir comme bouclier. Cela m'arrête dans mon élan, je ne veux pas blesser mon compagnon mais il se dégage et s'en profite. Je saute par-dessus Chris et atterri sur l'Alpha, je l'égorge d'un coup de croc. Elijah écarte ma moitié pendant que je m'évertue à réduire mon adversaire en charpie. J'entends les suppliques de Chris mais je ne peux pas me résoudre à l'écouter, heureusement, Elijah lui explique pourquoi...

→ Chris, calme-toi. C'est normal qu'il ne t'écoute pas. Tu es son Zéheniche, son compagnon, tu as été enlevé, ton ravisseur t'a maltraité et il a rompu le défi en se servant de toi comme bouclier. Il ne mérite pas d'avoir une mort honorable, c'est la loi de la meute, il savait ce qu'il risquait tout comme Gareth.

Elijah a raison sur ce coup-là, je savais ce que je risquais en cas de défaite mais ça ne m'avait pas arrêter. Chris est plus important pour moi que n'importe qui d'autre, il n'est pas seulement mon Zéheniche, il est aussi mon ancre, la raison pour laquelle je n'ai pas cédé à ma part animale même si l'entraînement de Gaidon m'y a grandement aidé. Cela dit, si j'avais dû perdre Chris, plus rien ne m'aurait retenu et que je meurs en me battant pour lui ou parce que je serais devenu un dément n'a jamais eu aucune importance pour moi. L'idée est assez simple en fait, plutôt mourir que vivre sans Chris...
Tout à ma tâche, qui consiste à ne laisser de mon adversaire que des petits bouts pas plus gros qu'une coquille d'escargot, je ne remarque pas le retour des membres de ma meute se rassemblant autour de Chris et Elijah, dont Gaidon mais je l'entends soupirer...

→ Si on ne l'arrête pas, il va finir par véritablement le bouffer, Alpha...

Elijah ricane et, je ne suis pas sûr, mais je crois entendre une note de fierté quand il répond à son Exécuteur, tenant toujours Chris contre lui...

→ Laisse-le se défouler, il est à cran depuis que Chris lui a été enlevé et il a été plutôt sage tout le long du chemin, un vrai petit soldat... Tu peux être fier de ton élève Monseigneur, un jour, il dépassera son Maître.

Ils me laissent encore quelques minutes, le temps de briser quelques os de plus avant de finalement juger que c'est suffisant. Elijah m'appelle, étant mon Alpha, je ne peux désobéir et je me détourne du tas de chair qu'était mon adversaire. Personne ne pourrait le reconnaître, il ne reste plus rien d'identifiable, à moins de faire comme dans les séries télés et de faire appel à une équipe de scientifique criminologue, personne ne devinerait que ce qui reste du corps était autrefois humain...
Je m'approche de mon Alpha et m'assied en face de lui bien que gardant une légère distance. Je répugne à m'approcher plus près vu que je suis couvert morceau de chair et de sang de mon adversaire. Je penche la tête sur le côté en signe de soumission mais j'ose à peine jeter un oeil à Chris qui se tient juste à côté de lui. J'ai peur que ce soit lui à présent qui me rejette parce que je l'aurai trop fait souffrir durant toutes ces années, sans parler de mon dernier rejet quand on a appris qu'il était mon Zéheniche... Elijah s'approche et me caresse la tête...

→ Tu as bien fait. Maintenant, trouve une rivière pour te rincer, je doute que Chris t'accueille à bras ouvert en étant couvert de la puanteur et des restes de ton adversaire...

Je gémis doucement, à vrai dire, je ne suis même pas sûr que Chris m'accueille tout court. Il m'a bien sauté au cou tout à l'heure pour m'empêcher de réduire son ravisseur en miette mais j'ignore si j'aurai droit à un tel accueil une fois que j'aurai fait ma toilette. Je tends l'oreille pour repérer un ruisseau ou une rivière avant de m'y diriger pour me nettoyer. Quand je reviens quelques instants plus tard, je ne sais pas trop quoi faire. Je n'ai pas repris ma forme humaine parce que je n'ai pas prévu de vêtements pour m'habiller si nécessaire. Je crois que j'avais déjà peur de la réaction de Chris...

La fin de combat est horrible et me donne envie de vomir. Ce que je fais quand je vois comment Gareth extermine mon ravisseur. Je suis heureux, j’ai retrouvé ma famille. Je me transforme en loup. Ma blessure à l’œil est moins visible ainsi. Je ferai moins peur. Je me frotte a eux, pour retrouver mes marques, leurs odeurs. Renouer avec ma meute qui m’a été enlevé pendant cette afreuse semaine. Gareth est parti se rincer et je chante. Je suis de nouveau libre. Je retrouve ma vraie famille. Même sous ma forme de loup, on voit que j’ai une patte fragile. Je boite. L’autre m’a sacrément amoché. A un moment, je m’éclipse, et me dirige en direction de Gareth. Je l’observe entrain de finir de se laver. Même sous sa forme de loup, je le désir toujours autant. J’ai envie d’approcher, mais je n’en fais rien. Je n’ai pas envie de me faire rejeter. L’humain en moi me force a avancer.

Il et venu avec notre meute pour me sauver certes. Je sais qu’il a fait tout un cirque pour accompagner notre Alpha en tan que futur traqueur. Il devait veiller sur chacun de nous. Il sait que que j’adore notre meute et que je veux que tout le monde soit en securité.C’est pourquoi avant qu’il me voit je rebrousse chemin et retourne vers les miens. Je reste sous forme de loup, je suis assis car j’ai mal à la patte. Gareth arrive, et je me redresse. Il ne bouge pas ne me voyant. Mais il a cette attitude de quelqu’un qui a fait une bêtise et qui tente de se faire pardonner. Je grogne quand il approche, je lui montre les crocs. Je ne tiens pas deux secondes et redeviens le doux et gentils loup que tout le monde connaît. J’approche de Gareth en boitant et viens me frotter contre lui. j’aboie après lui et vient lui mordiller un de ses doigts. J’ai besoin d’avoir l’odeur de mon Zéhéniche, de mon compagnon, de mon frère. S’il me repousse encore cette fois, ça sera fini pour de bon entre nous. Et je ne le supporterai pas. Il ma tellement manqué. J‘avais besoin de le sentir contre moi. Il s’est battu pour moi, il a le droit à une autre chance. Il a accompagné notre Alha pour ce duel alors qu’on ne faisait que se quereller et assez violemment.. A-t-il enfin accepté que l’on soit âme-sœur plus qu’être des frères ? En vrai , je m’en fiche, il est là pour moi c’est ce qui compte. J’approche encore de lui et arrive a le faire tomber en lui sautant dessus . Je ne peux m’empêcher de lui mordre l’épaule. Je veux le marquer. Je veux m’unir a mon Zéhéniche. Pour de bon cette fois. Je baisse les oreilles et m’allonge en guise de soumission. A lui de faire le reste. Gareth ne sais pas qu’il va devoir ramer pour se faire pardonner et réparer ses actes passé.Il en met du temps. J’espère qu’il ne va pas encore s’enfuir comme l’autre fois. Juste qu’il fasse quelque chose, parce que je suis épuisé. C’est un comble, c’est lui qui s’est admirablement bien battu et c’est moi qui suis épuisé. J’aboie, signe que je suis impatient et pressé qu’il fasse quelque chose. Mais rien. Je grogne, en me disant qu’il recommence a fuir et je suis sur le point de me redresser sur mes quatre pattes.

En revenant de la rivière, je ne sais pas quoi faire de moi-même. J'aimerais m'approcher de Chris mais vu tout le mal que je lui ai fait, j'ai l'impression que c'est à lui de décider si j'ai encore ma place à ses côtés ou si notre lien est définitivement brisé à cause de mes conneries. J'approche d'un pas hésitant et il me grogne dessus, me montre les crocs... Je m'arrête dans ma lancée, la queue entre les pattes, gémissant plaintivement et commence déjà à faire un pas en arrière, tête basse et le coeur douloureux de ce que je crois être son rejet. Dans un sens, je peux comprendre qu'il m'en veuille, je l'ai rejeté tant de fois et pire encore, je l'ai rejeté comme compagnon. Il n'aurait pas été enlevé si je ne l'avais pas fait, il n'aurait pas été blessé, maltraité, mal nourrit... Je fais un bien piètre Zéheniche...
J'en suis déjà là dans mon auto apitoiement quand il vient vers moi, me tourne autour et se frotte contre moi en boîtant. Il me taquine comme si finalement tout allait bien et je me prends à reprendre espoir. Je suis encore hésitant parce que ça me semble trop beau pour être vrai. Je connais mon frère et je sais que ça ne peut pas finir aussi bien simplement parce que je me suis battu pour lui. Après tout, ce n'est pas la première fois, c'est juste la première fois que je tue quelqu'un pour lui mais je sais que je le referais s'il le fallait... Il me mordille l'épaule, se couche... Je sais ce qu'il veut et très franchement, je meurs d'envie de lui donner ce qu'il veut sans plus attendre mais... Pitié ! Pas en publique et le moins qu'on puisse dire, c'est que nous ne sommes pas seuls. Toutefois, lentement, je me place au-dessus de lui, restant debout malgré tout mais au moins, je montre bien mes intentions. Je lui lèche le museau, le cou, frotte ma tête contre la sienne et jappe doucement avant de tourner la tête vers notre groupe qui s'apprête à partir, ne laissant que quelques hommes sur place pour attendre la garde du Conseil qui viendra s'occuper des membres de la meute qui suivaient l'Alpha que j'ai tué. Je veux que les choses soient claires, qu'il comprenne bien que j'ai changé d'avis, que je compte bien le réclamer mais seulement quand nous pourrons bénéficier d'un peu d'intimité. Cela dit, aux yeux des autres, ma réclamation est claire et c'est tout ce qui compte.

Elijah s'approche de nous, nous hélant comme il en a l'habitude...

→ Hey ! Les garçons... Il est temps de rentrer et on a de la route à faire...

Une dernière léchouille sur le museau de Chris et je m'écarte pour qu'il puisse se redresser. Je reste à côté de lui, me collant contre lui pour le soutenir et soulager sa patte. Ca aurait été plus simple si nous avions pu prendre des véhicules mais vu que nous avions une piste à suivre, nous sommes venu à pieds et à pattes. Il va falloir que quelqu'un porte Chris si sa patte le fait trop souffrir mais tant qu'il ne dit rien, je reste simplement collé contre son flanc pour l'aider autant que je peux.
Après plus d'une dizaine de kilomètres, je sens le poids de Chris peser de plus en plus contre moi. Il ne dit rien mais je sais que sa patte devient trop douloureuse, c'est à peine s'il parvient à la poser au sol... Vu que je n'ai pris aucun vêtement avec moi, je ne peux pas reprendre forme humaine pour le porter. Ca ne me plait pas vraiment mais je vais devoir demander à quelqu'un de le porter. Je jappe assez fort pour avertir ceux qui sont en tête... Gaidon dit quelques mots à Elijah qui se perdent dans le vent et vient vers nous, m'avertissant sans cérémonie...

→ Tu me mords et je t'assure que tu le regretteras...

Je grogne à la fois de dépit, parce que je sais qu'il peut vraiment m'en faire baver à l'entraînement, et d'avertissement, parce que je ne peux pas faire autrement... Un autre mâle touche à mon Zéheniche, même si c'est pour l'aider, je ne peux pas m'empêcher de ressentir de l'agressivité envers lui, c'est le paradoxe de notre nature...
Gaidon se baisse et soulève Chris comme s'il ne pesait rien et vu sa corpulence, c'est sans doute le cas. Je suis plus massif que lui alors que nous avons le même âge. Et puis Gaidon est un félin bien plus puissant que moi, alors ça ne m'étonne pas vraiment qu'il ne souffle même pas d'avoir Chris dans ses bras. Cela dit, je reste à côté d'eux, hors de question de quitter Chris avant longtemps et encore, pas sûr que ça arrive un jour...

Décidément devant mon frère je suis faible, je n’arrive même pas à être fâcher contre lui. Par contre le bougre va ramer pour se faire pardonner des rejets à la chaîne que j’ai subi. Surtout le dernier. J’étais tellement triste et désespéré que j’ai baissé ma garde une seconde et pfiou plus de Chris. Il s’est bien rattrapé à la fin. Il est venu et a combattu pour moi. Ça, c’est un acte venant de lui qui restera gravé en moi. Personne comme lui ne s’est battu pour moi. Il y a eu ma famille, pour les petites querelles et bêtises d’enfants. Et Gareth qui m’a protéger plus d’une fois sans que j’en sache quelque chose lorsque nous étions en conflit. Mais se battre comme ca, pour me conquérir, c’était woh.J’avais l’impression d'être quelqu’un d’important sur le moment. Pour que deux mâles se battent pour moi, même si l’autre était dérangé et pas saint d’esprit. Aujourd’hui, il n’est que poussière. Je sais que je ne risque plus rien. Quand il monte sur moi, je suis heureux et ne peux m’empêcher de Japper. Je frotte mon museau contre lui avant de recevoir une léchouille de sa part. Enfin, il a compris ! Il en aura mis du temps l’animal. À ce moment là je me comporte comme un vrai chien, c’est plus fort que moi. J’aboie et remue la queue heureux. À ce moment là je me comporte comme un vrai chien, c’est plus fort que moi. Il a raison. Je baisse mes oreilles et la tête. Elijah s’approche et nous coupe. Je sais que c’est notre Alpha, mais je ne peux m’empêcher de lui aboyer après. Je me colle contre Gareth, je refuse qu’on me prenne mon compagnon, puis je réalise ma bêtise en entendant les mots d’Elijah. Pour me faire pardonner, et éviter une sentence pour avoir désobéi, je viens me frotter contre notre Alpha rapidement. Je sais que Gareth ne va pas aimer ça du tout. Je reviens près de mon Zéhéniche et me place entre ses jambes totalement couché sur le ventre et les oreilles basse. Elijah nous dit de nous mettre en place prêt à y aller, il rajoute

→« Pitié, attendez d’être chez vous pour batifoler, vous avez attendu tout ce temps, vous pouvez attendre quelques petites heures. »

Si j’avais été humain, j’aurais rougi. Là, je place mes pattes sur mes yeux, et lâche un cri plaintif.
On est en route, Gareth fait attention à moi, c’est un bon départ pour lui, mais ma patte me fais mal. Au point d’avoir du mal à la poser à terre. Je m’arrête et me pose au sol, j'ai besoin de soufler de reposer ma patte folle. Pendant ce temps Gareth prévient Gaidon qui arrive et me voit en train de lécher ma patte douloureuse. Sur le dos de Gaidon je ne fais pas long feu et m’écroule, m’endors épuisé. On est encore en marche quand je me réveille, je jappe comme quoi je veux descendre, mais on m’aboie dessus. Je baisse les oreilles et reste sur le dos de Gaidon.
Arrivée à la maison, maman nous accueille l'heureuse et en pleure. Elle retrouve un de ses fils. Elle demande aux autres de sortir pour examiner mon état. Elle me demande de reprendre forme humaine ce que je fais. C’est plus facile pour elle d’analyser. Son diagnostic tombe, me voilà cloué au lit pendant un bon mois sans devoir bouger avec quelques médicaments et soin à prendre et faire pour soigner ma jambe. Elle me la bande pour la solidifier. Je râle.Puis elle m'enlce heureuse deme retrouver. Elle grogne apèrs Gareth et lui demande aussi de redevnir humain. Aussitot fait, elle nous prend tout les deux contre elle pendant un sacré moment.

→ « Maman, un mois ! Tu es sérieuse là ? Ça va être long ! Et je vais faire comment. »

Je recois une tape à derrière le crane par maman et un de ses fameux regard noir. Une vague de reproches et de conseils pour ma jambe. Le loup en moi baisse les oreilles et se couche lamentablement. Je n’ose plus contredire maman, quand elle s’énerve, c'est vraie furie. Là c'est comprehensible, elle à eu peur pour moi. Elle se met a rire et nous dis que nous pouvons nous marquer si on fait attention à ma jambe. elle dit aussi que j'ai besoin d'une semaine au lit au moins en dehors du marquage et de trois semaine pour eviter de soliciter ma jambe

→ « D’accord maman, je vais obéir ».

Je l’embrasse sur la joue ce qui la calme un peu. J’ai ma main dans celle de Gareth. Je me lève pour marcher, mais ma jambe est trop faible que je me casse la figure. Enfin presque, j'atteri sur le torse de gareth alors que je pensait rencontrer le sol. Maman se moque de moi l’air de dire « tu as vu ». J’ai bien compris le message. Même là, c’est trop douloureux. Je regarde Gareth. je n'ose pas lui demander, mais je n’y arriverai pas tout seul, c'est résigné que je lui demande.

→« Gareth ? »

Je marque une pose et me mords la lèvre inférieure. Je déteste demander de l’aide.

→ tu veux bien m’aider »

Je me frotte la jambe douloureuse. C’est la première fois que je demande vraiment de l’aide. Et je n’aime pas ca. Contre mon frère, on se dirige vers notre chambre, Je grogne quand il veut me poser sur mon lit, loin du sien.

→« Non, avec toi dans ton lit. Plus de séparation S’il te plais.» »

Je rougis et baisse la tête. Il risque de mal le prendre et de fuir encore. Je suis surpris qu’il accepte. Il me porte même en marié pour me poser délicatement sur le lit. Je grogne à cause de ma jambe et lui caresse la joue. Je le force à me regarder, je prends son visage en coupe et l’embrasse avec passion. Même s’il va en voir de toutes les couleurs, là, j’ai envie de le sentir, de l’embrasser sans crainte, sans retenue. Il n’avait toujours pas eu sa récompense après tout.

→« « Je suis heureux d’être de retour grâce à vous, à toi»

J’ai mal, les cachets que m’a donnés maman avant de la quitter font effet, je m’endors. J’ai besoin de récupérer. Je sais que je suis en paix maintenant alors je dors a point fermé. J’ai une semaine de repos a récupérer après tout.
Au village, la meute prend connaissance de mon état ce qui les rassures. Ils viendront me voir un par un pour prendre de mes nouvelles. Après deux jours de repos, je me réveil enfin. Je bouge pour m’etirer, mais pas moyen. Un poids sur moi, un bras qui m’enlaçe m'empêche de bouger. Je souris en reconnaissant mon Zéhéniche. Je rougis, en remarquant sa possessivité. C’est bien la première fois que je vois ça chez Gareth. Ça fait tout bizarre. Je renonce à bouger. Lui aussi a besoin de repos alors je me contente de passer ma main dans ses longs cheveux noirs. Je réalise que Gareth a changé. Son corps est toujours aussi beau et me fait toujours bander. Mon entrejambe en témoigne. Je rougit et pri pour que Gareth ne se reveil pas. Que va t-il penser alors que j'ai juré de le faire ramer. Je le regarde, il a les yeux marqué, il a maigri aussi. Je gogne. Tel que je le connais il a du passer la semaine sous forme animal pour me retrouver plus rapidement. Quand je passe mes mains sur lui, sa peau est sèche, alors qu'elle était si douce, il a des cerne afreuse sous les yeux. je soupire en réalisant que ca na pas été facile aussi pour lui et lui embrasse la tête. Je dis tout haut pensant qu'il dormait.

→« « Pourquoi as tu changé d'avis, tu as refusé de me réclamer comme compagnon, je ne vais pas m'en plaindre car je t'ai enfin pour moi mais regarde dans quel état tu es. Qu'a t-il bien pu se passer pour qu'nefin tu te reveilles et accepte de me revendiquer.»

Je ne suis pas mieux non plus. Je choppe le petit remède magique que maman m'a appri a faire. J'en garde toujours sur moi. C'est une pomade à base d'herbes. doucement je l'applique sur le corps de Gareth surtout là ou il a encore les marques de son dernier combat.

Le voyage de retour me semble plus rapide qu'à l'aller... Il faut dire que nous n'avons plus besoin de flairer la piste. Arrivé à la maison, notre mère est la première à nous accueillir accompagnée de ce qui reste des hommes formant le cercle intérieur de notre oncle. Je reste cependant scotcher à Chris alors que Gaidon le pose au sol pour que notre mère puisse l'enlacer et le regarder sous toutes les coutures. Je leur laisse juste assez de place pour le faire mais sinon, je ne vais nulle part, hors de question de le perdre de vue encore une fois. Je remarque à peine les félicitations qu'on m'adresse pour mon premier combat et avoir retrouver mon Zéheniche, toute mon attention entièrement focalisée sur Chris et personne d'autre. Heureusement, les choses se calment quand Maman vire tout le monde de la maison pour pouvoir ausculter sérieusement mon compagnon. Je resterais bien sous ma forme lupine, c'est plus facile de gérer les choses de cette façon, mais c'est sans compter sur Leana qui m'intime l'ordre de reprendre apparence humaine. Je le fais à contre coeur, c'est difficile de céder les rênes à mon côté humains après une semaine sans jamais changer de forme. Toutefois nous y arrivons et me revoilà sur deux jambes dans les bras de ma mère en étant complètement dépourvu de mon pelage. Heureusement que nous ne sommes pas pudique, le seul soucis, c'est que je ne suis pas seul dans les bras de ma mère et, bien sûr, mon corps ne reste pas indifférent au fait d'être si proche de ma moitié et ca... C'est gênant... Une chance pour moi que Maman n'y fasse pas attention ou du moins qu'elle ne le relève pas.

J'ai droit à mon propre examen après Chris ainsi qu'à quelques recommandations histoire de regagner les kilos perdu durant la traque. Il n'y a pas grand chose à faire pour les blessures résultants de mon combat, elles ont déjà commencé à cicatriser et mon bain dans la rivière qui a suivit a enlevé toutes les saletés qui auraient pu s'y faufiler. J'ai la voix un peu rauque quand je lui dis de ne pas s'en faire et en la remerciant. J'aide ensuite Chris à se mettre au lit, cela dit, je ne tiens pas la bonne entente que nous avons actuellement pour acquise, c'est juste à cause des évènements que ça se passe aussi bien en ce moment, je ne me fais pas d'illusion et c'est aussi la raison pour laquelle je ne dis rien et que j'imagine qu'il préfèrera son lit au mien quand je le ramène dans notre chambre. J'inspire vivement quand il insiste pour aller dans le mien... Grave erreur, je me remplis juste de son odeur si alléchante... Je serre les dents et le couche dans mon lit, côté mur, enfile rapidement un bas de pyjama et le rejoins, servant ainsi de bouclier si quelque chose devait encore arriver. Si quelqu'un devait encore chercher à lui faire du mal, il devrait d'abord passer par moi avant de l'atteindre. Chris s'endort comme une masse alors que je rumine toutes mes erreurs. Bon d'accord, j'ignorais qu'il n'était pas mon frère mais ça change rien au poids que j'ai sur la poitrine... Je l'observe dormir un moment, serre encore les dents en voyant sa blessure à l'oeil, rageant de ne pas être arriver plus tôt. La blessure va laisser une cicatrice et ça ne me gêne pas mais elle me rappelle mes manquements, comme un rappel à l'ordre de ne plus le faire souffrir.

J'ignore quand je me suis endormi mais quand je me réveille, je sens que Chris est réveiller, je garde les yeux fermés parce que j'ai peur de ce qui arrivera une fois que je les aurai ouvert. Et s'il me faisait des reproches ? Ce serait son droit mais comment lui expliquer pourquoi j'ai agit comme je l'ai fait durant toutes ces années ?
Et voilà qu'il m'interroge sur mon changement de comportement, pensant visiblement que je dors encore. Alors que je réfléchis à mes mots, je le sens bouger et appliquer quelque chose sur les quelques traces laissées par mon combat avec son ravisseur. L'odeur m'est familière et je comprends qu'il s'agit du baume cicatrisant que prépare Maman... Est-ce à moi de lui dire qu'il n'est pas mon frère ? Vu que personne n'est là pour lui expliquer les choses, je suppose que je vais devoir m'y mettre... Prenant mon courage à deux mains, j'ouvre lentement les yeux pour le regarder sans toutefois bouger parce que j'ai peur qu'il prenne ses distance si je le lâche pour parler...

→ Je suis désolé... Quand je te repoussais, c'était parce que je pensais que tu étais mon frère. Des frères ne s'accouplent pas, Chris, c'est mal... L'inceste, peu importe le monde dans lequel on vit, l'inceste est très mal vu. C'est contre nature... Même si je crevais d'envie de te faire mien, je ne pouvais supporter l'idée qu'on te regarde comme si tu étais une bête de foire, un monstre ou pire encore qu'on fasse de toi un paria. Je me fiche qu'on pense que je suis anormal, instable ou si on me prend pour monstre mais je ne pouvais pas te faire ça. Et puis, quand tu t'es révélé être mon Zéheniche, ça a été encore pire. Je croyais que c'était ma punition pour une chose que j'aurais fait, un tour cruel du destin ou une mauvaise plaisanterie de Mère Lune. Si Monseigneur ne m'avait pas ramené à la maison, je serais parti. Je voulais que tu aies une chance d'être heureux. Je me suis dit que puisque je ne t'avais pas marqué, tu pourrais toujours te lier avec quelqu'un d'autre. C'est juste que je ne voulais pas être là pour le voir parce que pour moi, il n'y a toujours eu que toi et que ça sera comme ça jusqu'à la fin de ma vie. Et puis quand tu es sorti de la maison après que je t'ai rejeté une dernière fois, Oncle Elijah m'a dit que tu n'étais pas réellement mon frère. On a juste été élevé en tant que tel. Je me suis senti bête sur le moment... J'ai même cru que tu étais au courant parce que depuis qu'on est petit, tu n'a jamais arrêté de dire qu'on allait se marier, même si ça t'a valu des moqueries de la part des autres...

Je ne suis pas sûr de bien m'exprimer, je sais ce que je veux dire mais j'ignore la façon dont il perçoit mes paroles et bien que cela m'angoisse, je me force à continuer... Il sera toujours temps de lui apporter des précisions s'il le veut après... Déjà, c'est à peine si je reconnais ma voix et j'ai la gorge tellement sèche que j'ai l'impression qu'elle est couverte de papier de verre... J'ai un noeud dans la gorge quand je reprends, la douleur de sa disparition toujours présente comme un fantôme un peu encombrant...

→ Et puis tu as disparu... Si Gaidon ne m'avait pas arrêté, je serais parti te chercher dans la seconde mais il m'a rappeler que tu ne voudrais pas que la meute soit laisser sans protection, alors je suis rester... Les deux jours les plus longs de ma vie, sans parler de la semaine qu'il nous a fallu pour te retrouver. Pendant tout ce temps, j'ai arrêté de penser à toi comme étant mon frère, tu ne l'es pas, du moins pas dans le sens génétique du terme, tu es mon Zéheniche et plus rien ne m'empêche de te revendiquer parce que personne n'aura rien à redire, personne ne pourra te faire du mal, par les mots ou par les gestes, parce que nous serons liés... Enfin... Seulement si tu le veux encore... Je comprendrais que tu ne veuilles plus de moi après tout ce que je t'ai fait endurer...

Je n'avais toujours pensé qu'à son bonheur, me moquant éperdument du mien. Tant que Chris est heureux, tout me va... Je voulais juste le protéger des mauvais jugements et de la violence des autres. J'aurais peut-être dû m'y prendre autrement mais je ne voyais pas comment faire. Sans compter qu'avec son comportement, il ne m'aidait pas... J'ai tout simplement cru que s'il en venait à me détester, ce serait plus simple et j'ai fini par faire le con, à le pousser dans ses retranchements et au final, il avait été enlevé et violenter à cause de moi... Ce que j'avais voulu avant me faisait peur maintenant que je connaissais la vérité nous concernant, maintenant que j'ai le droit de le revendiquer comme mien... Mais j'en ai fini d'agir sans prendre en compte ce qu'il veut ou ce que je crois être le mieux pour lui... Quelque soit sa décision, je l'accepterai, tant que nous ne nous sommes pas marqué, il a toujours le choix entre m'accepter en dépit de mes défauts ou me rejeter.

Je n'en mène pas large et je finis par détourner les yeux parce que j'ai peur d'y voir du rejet. Je sais que je le mériterais après tout ce que je lui ai fait endurer mais de nous deux, ça a toujours été lui le plus fort. Je ne suis que force physique là où, lui, a la force du coeur... Comme les nuits où nous étions enfants, où je le serrais dans mes bras les nuits d'orage soit disant pour le protéger alors que c'était moi qui avait peur... Il n'est pas seulement mon Zéheniche, il est aussi mon ancre, sans lui, je ne suis pas grand chose, je me perds moi-même, ce n'est pas pour rien qu'on m'a confié à Gaidon pour affermir mon contrôle sur ma moitié animale alors que Chris n'a jamais eu ce problème.

Je ne m’attendais pas à ce qu’il soit réveillé et balanc tout. Quel choc ! Je ne le coupe pas, je sais qu’il en a besoin. Des larmes coulent sur mes joues. Je comprends maintenant la tourmente dans laquelle il se trouvait alors que moi je me fichais des qu’en diras t-on. Je suis choqué et heureux d’apprendre qu’on ne soit pas frère. C’est tellement logique dans un sens. Et nous, on a jamais posé la question car on se croyait frère. On a été bien bête. Mais personne ne nous a contredit quand on disait qu’on était frère. Pour moi, tout le monde est responsable. Mais maintenant c’est terminé, avec Gareth on va pouvoir rattraper le temps perdu et enfin avancer. Je soupir, j’ai besoin d’un moment, puis je lui lève la tête et viens l’embrasser. Maintenant que je peux, je ne vais pas me gêner. Je veux aussi que mon Zéheniche comprenne que je suis à lui, et resterai à lui. Quand il révèle que nous ne sommes pas frère je bugue un moment. Ma réaction arrive avec retardement mais elle est là.

→« Ils auraient pu nous contredire, on a souffert avec ce principe. Cette idée d’être frère. On a pas demandé non plus mais quand même ! »

Je soupir car avec des si on referai tout un monde. Dans un sens Gareth avait raison, je soupir encore.

→« Je ne voulais être qu’avec toi, je me fichais d’est qu’en diras-ton. Je n’avais pas pensé au protocole, enfin, je ne l’avais pas réalisé. On aurai du en parler. On aurai du se dire ce qu’on ressentait au lieu de garder ça pour nous»

Je me gratte la tête gêné

→«  Je suis désolé, je ne me suis pas rendu compte de ton tournant. J’étais si malheureux que tu me rejettes constamment. Je ne comprenais pas. Je n’ai pensé qu’à moi. Je n’ai pas pensé à comment tu te sentais. Je t’en pris pardonne moi,»


Voilà c’était dit, Ça faisait du bien de pouvoir parler et tout avouer à cœur ouvert. Je m’en veux d’avoir été comme çà avec lui. Je grimace.

→« Dire que pour te faire du mal une fois je me suis pavaner avec un garçon que je ne connaissait même pas. C’était juste pour te rendre jaloux et t’ouvrir les yeux. Je m’en veux terriblement. Tu devais être dans un tel état de rage Je comprends mieux ton changement de comportement. Gareth je suis tellement désolé. On aurai du en parler avant . Je n’étais pas au courant que nous n’étions pas frère de sang. Je l’apprends de ta bouche. J’en suis soulagé. Même si quelque part, je suis un peu triste que ce lien de « frère » soit brisé d’une façon. Je me fichais des moqueries, Je te voulais toi et personne d’autre. »

Et voilà, je me sens tellement coupable, que je pleure encore comme une madeleine. Je suis ridicule. Je veux bouger un peu du lit, mais je grogne déjà à cause de ma blessure et de Gareth sur moi. Puis finalement on est bien là. Je renonce à faire tout mouvement. Gareth ne semble pas vouloir que je bouge, il resserre son emprise autour de moi et je souris. On arrive enfin à s’avouer les choses sans se crier dessus. Et ça nous fait du bien. Je ne sais pas trop quoi lui dire pour le rassurer mais je me lance.

«  Tu sais quand j’ai été captif, il a essayé, mais il n’a jamais réussi.On s’est battu tellement de fois. Je ne voulais et je ne veux que toi comme partenaire. J’ai toujours cru en vous, en ma meute, en toi. Et vous êtes arrivés. Tu m’as sauvé, tu t’es battu pour moi, Tu as même tué  pour moi. J’ai pensé à vous, a toi tous les jours. C’est çà qui m’a aidé à tenir. Je refusais que tu retrouve un compagnon souillé. C’est ce qui m’a d’ailleurs valu cette balafre. Parce que je me refusais à mon ravisseur. C’était épuisant, a la fin j’en pouvais plus. Heureusement que vous êtes arrivé au bon moment.»

Avec ma main, je relève la tête de Gareth, et l’embrase.

« Je t’ai toujours désiré Gareth, encore maintenant, alors oui je te veux. Je veux m’unir pour de bon a toi et être enfin complet. Mon côté humain et animal te réclament, tu ne sais même pas a quel point. Mais mon coco ! Tu vas ramer, tu as quelques années de disputes a te faire pardonner »

Je le regarde et souris.

«  Cette fois tu as intérêt a me marquer, j’en peux plus d’attendre ! Puis une fois marqué on ne pourra plus nous séparer. Plus rien nous dire. »

J’évite de parler des fou qui s’entiche des compagnons marqué et qui trouve ça jouissif de se tapper quelqu’un de marqué. Je n’ai pas envie de penser à ca. Là je suis avec lui. On rattrape tellement de temps perdu. Je te regarde et me met a rire

«  Et ne deviens pas un esclave, quand je dis que tu vas ramer. !Tu vas me faire fuir plus qu’autre chose. »

Je me colle à lui, je me love à lui, j’ai besoin d’avoir son odeur sur moi. Il m’a tellement manqué. Je
l’enlace et donne un coup de bassin*

« Marque-moi ! Maman a dis qu’on pouvait. J’en ai assez d’attendre !»

Je souris et glisse ma main vers le bas pour taquiner son aine que j’ai vu s’agiter quand on était nu ou presque dans les bras de maman

« Je t’ai vu, tu as autant envie que moi, ne dis pas le contraire.Mini toi était ravi d’être près de moi. »

Je viens te mordiller l’oreille

« J’ai envie d’un bain, ca me manque cruellement et j’ai besoin de me laver, je pue, je veux un corps propre sur lequel tu puisse poser ton odeur.»

Bon sang ! Je ne voulais pas le faire pleurer en lui balançant ce que j'avais sur le coeur... Je voulais seulement lui expliquer les choses... Je ne résiste pas quand il m'oblige à relever la tête vers lui mais je n'ose pas le regarder non plus et je sens le goût de ses larmes quand il m'embrasse, réveillant par la même occasion mon appétit que je musèle le temps que nous puissions nous dire les choses... Il râle parce qu'on ne nous a pas prévenu plus tôt que nous n'étions pas des frères dans le sens généalogique du terme. J'avoue que j'ai pesté aussi quand on me l'a dit mais notre oncle a raison sur un point... Les tors sont partagés, ils auraient dû nous le dire ou nous aurions dû poser la question. Après tout, ce n'est pas parce que nous avions été adoptés que nous venions forcément de la même famille mais la question ne nous a jamais traversé l'esprit et personne ne s'est dit que si notre relation allait mal, c'était parce que nous souffrions d'être attiré l'un par l'autre sans savoir que nous en avions le droit. Cela dit, Chris a raison sur un point, nous aurions dû discuté de ce que nous vivions et ressentions. Ca aurait peut-être été plus facile à gérer ou pas... mais en tout cas, ça nous aurait au moins permis de nous comprendre et on... JE n'aurais peut-être pas fait autant de conneries. Je prends pour excuse que nous sommes encore jeune, à peine plus que des nourrissons si on doit comparer nos âges à ceux de certains autres. Il suffit de voir l'âge de chaque membre du cercle intérieur d'Elijah, il n'y en a pas un en dessous des 500 ans... Il paraît donc logique que nous trébuchions encore. Toutefois, il va falloir qu'on instaure quelques règles, Chris et moi, si nous voulons que ça marche et éviter les malentendus...

→ Plus de secret entre nous et on parlera de tout, que ce soit bon ou mauvais, on ne garde rien pour soi en se disant qu'on arrivera bien à gérer tout seul, d'accord ? On est jeune, on va encore faire des erreurs mais ça veut pas dire qu'on peut pas apprendre d'elles pour autant. On a déjà de la chance comparé à d'autres, nous nous sommes trouvé, alors que regarde Oncle Elijah ou même Maman... Ils sont bien plus âgés que nous et ils n'ont pas encore trouvé leur Zéheniche... Alors il faut qu'on fasse en sorte que ça marche.

Je suis tout de même soulagé, Chris veut toujours de moi, tout n'est pas perdu et c'est le plus important. Il comprend enfin ce que j'ai traversé, pourquoi je me suis comporté comme je l'ai fait. C'est vrai qu'il a été un peu égoïste mais ça ne m'a jamais dérangé, ça m'a mis des bâtons dans les roues quand je voulais le repousser mais je n'ai jamais pensé à lui dire d'arrêter. Je le connais depuis toujours, je sais comment il est, comment il peut être mais même le plus petit de ses défauts ne m'a jamais dérangé. On était juste trop borné pour nous dire les choses. Et puis j'ai aussi ma part de responsabilité en ce qui concerne son égoïsme, en le protégeant tout le temps, en faisant en sorte qu'il n'ai à s'occuper que de ce qu'il voulait, je l'ai encouragé à ne penser qu'à lui. Je me rends compte encore une fois que si nous avions pris le temps de discuter de ce que nous ressentions, rien de tout cela ne serait arrivé ou du moins, rien d'aussi grave que son enlèvement.

Argh ! Voilà qu'il revient sur cette histoire avec le type avec lequel il s'est pavané... Pas son moment de gloire, si je devais donner mon avis mais je m'abstiens. Oui, j'étais furieux et malheureux. C'est la première fois où j'ai pensé à partir, à quitter la meute sauf qu'au final, j'ai fait une grosse connerie... Je me suis rebellé contre l'autorité de Nolan quand il m'a ordonné de rentrer à la maison alors que j'étais en chemin pour saccager le terrain d'entraînement où Gaidon me forme... Notre Bêta n'a pas fait dans la dentelle, il m'a attrapé et laisser entre les mains de mon gardien et ce dernier n'y est pas aller de main morte. Je me suis pris une belle raclée ce jour là mais ça m'a au moins permis d'oublier la douleur de la trahison de Chris au profit de la douleur physique que m'a fait endurer Monseigneur. Heureusement, Chris n'a pas à le savoir, je ne veux pas qu'il culpabilise, il le fait déjà assez tout seul sans que j'en rajoute...

→ On rien ne nous empêche d'être frères quand même, c'est juste que nous sommes plus que ça et que maintenant, on sait que nous en avons le droit, c'est tout... Arrête de culpabiliser. On a été bête tous les deux, c'est du passé maintenant...

Chris me coupe dans mon discours que je veux rassurant, revenant sur son enlèvement... La rage me reprend, si c'était possible, je ressusciterai ce salaud pour le trucider encore une fois ! Ce qu'il a osé faire à Chris... Je ne suis pas idiot ou naïf, je sais qu'à cause de toutes mes conneries, je serai toujours plus sanguinaire, plus agressif qu'un autre jeune de mon âge mais personne n'a le droit de toucher au Zéheniche d'un autre, rien que la pensée suffirait à rendre même le plus doux des lycaë fou de rage avec des envie de meurtre sanglant. Toutefois, à cause de l'instabilité dont j'ai souffert, je ne serai jamais aussi calme que peut l'être Chris. Même mon loup a le poil hérissé rien qu'à la pensée de l'Alpha qui nous l'a enlevé.
Heureusement, Chris détourne notre attention avec ses mots suivants... Tout ce que nous retenons mon loup et moi, c'est qu'il veut de nous. Même si notre réaction est un peu différente quand il m'annonce que je vais devoir ramer pour me faire pardonner nos années de disputes... Je pourrais aussi lui faire remarquer que je pourrais en avoir autant à son service concernant son égoïsme mais encore une fois, je m'en abstiens. Je suis celui qui a merdé le plus gravement, si on devait mettre nos deux comportements sur une balance, il est clair qu'elle pencherait lourdement de mon côté. Il est donc normal que je fasse amende honorable. Ca commence d'ailleurs avec sa taquinerie sur le fait que mon propre corps m'ai trahi quand nous sommes rentré et que Maman nous a pris dans ses bras tous les deux alors que nous étions nu. Je supporte l'embarras mais personne n'a dit que j'étais obligé de jouer selon les règles... Je pousse mon bassin contre sa main quand il vient me flatter l'aine et me lèche les lèvres. Il n'y a pas de raison à ce qu'il soit le seul à jouer...

→ Pas de bain, tu risquerais d'y rester des heures, je te connais. Si je savais pas que tu étais un loup, je jure que je pensais que tu serais comme ces foutus gros félin de notre famille... Une douche et ensuite, je te veux sous moi, sinon, je te ferai attendre jusqu'à la fin de ta semaine entière de repos obligatoire...

Oui, je suis peut-être un tantinet impatient mais ça fait des années que je ronge mon freint, je n'ai pas encore envie d'attendre trois heures que Monsieur prenne un bain... Bon sang ! Rien que l'idée de l'avoir bientôt nu et rien qu'à moi me met au garde-à-vous plus vite que n'importe quoi d'autre. Et si je veux vraiment gagner du temps, ce que je veux par dessus tout, j'irai nous chercher quelque chose à manger pendant qu'il prend sa douche histoire que nous n'ayons plus à sortir de la chambre avant que ce ne soit vraiment nécessaire.

Je suis soulagé, avec Gareth on parviens a parler sans honte, sans retenue et a mettre les choses a plats. Bon dieu que ça fait du bien. On se fait encore du mal avec nos aveux, mais c’est pour mieux avancer. Je réalise que j’ai aussi à me faire pardonner. Comme d’habitude Gareth prend tous pour lui et je lui donne un coup de coude amusé.

« Promit, plus de secret, j’ai aussi à me faire pardonner, je m’en rends compte, Tu pourras me demander ce que tu veux,j’obéirai mais en public ca devra être dans la limite du raisonnable. D’accord ? »

Je ne précise pas les conditions du "en privé", il sait très bien qu’il fera comme bon lui semble. Je lui souris et lui tire la langue. J’ai retrouvé ma bonne hummeur, finir la morosité, l’angoisse et l’incertitude.Je suis triste quand il parle de maman et d’ Elijah, ce n’est pas juste pour eux. Je serre Gareth contre moi grognon en y pensant

«  Et si n les aidaient a trouve leur moitier ? On pourrait organiser des rencontres secretes pour eux lors de plaine lune. On verrai ainsi si leur Zéhéniche est dans le lot. On trouvera une excuse pour expliquer la présence d’inconnu dans notre meute après avoir fais les rendez-vous avec ceux de notre clan. »

Je réalise que je dis une bêtise et baisse la tête en me maudissant. On continu de parler Gareth et moi, on ne se rend pas compte mais ça fait déjà 4h que l’on éclaircie nos peurs, angoisses et qu’on arrive enfin a solutionner la plupart de nos craintes. Je lève la tête et regarde mon compagnon

«  Je suis désolé je vais avoir du mal à te voir autrement que comme un frère, même si tu es mon Zéhéniche. J’ai envie que ce soit toujours le cas. Est-ce que ça t’embêtes ? On connaît la vérité et maintenant on a le droit. Je t’avoue que j’ai bien envie de faire tourner la tête de certain en continuant de faire croire qu’on est frère. Et surtout de m’imaginer Elijah remettre certain en place quand ils iront cafter après lui. »

Je ris a cette pensée et ne peux retenir de rire aux éclats, rien que d’imaginer la scèene. En riant je flatte l’aine de Gareth qui joue le jeu. Je le regarde et lui adresse un grand sourrire. Je ne me gêne pas pour caresser cette hampe si fière.Voilà qu’il m’interdit de prendre un bain, je fais semblant d’être offusque. Et éclate de rire à nouveau. Monsieur est jaloux d’un bain. Elle est bonne celle-là. 

«  Mais j’aime l’eau ! J’y passe et y passerai des heures dessous.Hum, à croire que j’étais un félin dans une vie antérieure. »

Je le regarde et écarquille les eux quand il m’ordonne d’être sous lui. Je stop ma caresse, juste pour le faire , râler, pousse les draps de lit et file dans la salle de bain. Je me déshabille et file sous la douche allume le paumeau et me détends. Je ferme un moment les yeux, me détendant sous l’eau qui ruisselle sur mon corps, et sans m’en rendre compte compte je ballade mes mains sur moi. Ca va être ma première foi. Mon dieu j’ai peur, et tellement excité la fois. Mon entre jambe et comme celle de Gareth tout à l’heure, c’est a dire au rendez-vous.

→ «  Hum, Gareth, mon premier, enfin !»


Je sursaute en réalisant ce que je fais, puis ouvre les yeux et pousse un petit cri de frayeur .

«  Mais qu’est-ce que tu fais là ? Ca fait pas 1 h que je suis sous l’eau ? Si ? Déjà »

Je regarde Gareth amusé et vérifie l’heure sur sa montre. Je souris croise les bras et lève le menton vers lui et pour le taquiner je lui dis

« Hum je croyais que tu me voulais sous toi au lit? »

Je n'ai pas besoin qu'il se fasse pardonner. Tout ce que je veux, c'est que nous puissions laisser derrière nous toute cette histoire et avancer. On a assez perdu de temps et je n'ai plus beaucoup de patience, la plupart ayant fondu comme neige au soleil pendant les deux jours qu'il a fallu pour organiser la protection de la meute, la semaine de traque et le voyage de retour. Là, tout ce qu'il me reste, c'est tout ce qui me permet de ne pas lui sauter dessus dans la seconde et la quantité s'amenuise de seconde en seconde...

→ Laisse tomber ta repentance, j'ai fait bien pire. Tout ce que je veux maintenant, c'est ne plus perdre de temps. Et laisse tomber ton idée de caser Maman et Oncle Elijah... Tu sais bien que ça ne marche pas comme ça. Maman et Elijah ont voyagé un peu partout dans le monde et ils n'ont pas trouvé leur Zéheniche... Si ça se peut, ils ne sont même pas encore nés...

C'est le problème quand on a une espérance de vie assez longue, vous pouviez parfois attendre des siècles avant de rencontrer votre âme-soeur. Il s'avère juste que Chris et moi avons de la chance de nous être trouvé à un si jeune âge. Cela dit, je sais aussi que certains n'ont pas envie d'attendre leur moitié aussi longtemps et ne se retiennent pas de tomber amoureux ou de s'unir à un compagnon ou une compagne qui n'est pas leur Zéheniche. Tout le monde n'a pas la patience de notre mère ou d'Oncle Elijah. D'autres encore aiment papillonner à droite et à gauche, préférant rester libre de toute attache, ne cherchant même pas leur moitié... Comme Gaidon, qui préfère prendre une maîtresse de temps à autre, toujours en dehors de la meute et jamais pour longtemps. Bref, tout ça pour dire qu'il n'est jamais bon de se mêler des affaires de coeur des autres...

Heureusement, Chris se rend compte de son erreur assez rapidement et notre conversation continue assez calmement. Je me retiens de grimacer quand il m'annonce qu'il va avoir du mal à me voir autrement que comme un frère... Je n'ai pas envie de réclamer mon frère comme compagnon, je veux mon Zéheniche... J'hésite un peu à lui répondre quand il me demande si ça m'embête. Je ne veux pas le blesser mais en même temps, il faut bien qu'il se mette dans la tête que même si notre lien fraternel est tourjours là, principalement parce que nous avons été élevés de cette façon, nous ne sommes pas des frères... Des frères de meute, pourquoi pas, des frères de coeur parce que rien ne pourra effacer la manière dont nous avons grandit mais ça s'arrête là... Toutefois, je ne peux pas lui cacher ce que je pense alors que je viens juste de lui faire promettre de ne plus laisser de secrets entre nous...

→ Écoute, Chris... Quelque part, oui, ça m'embête... Je n'ai pas envie de revendiquer mon frère pour compagnon, celui que je veux, c'est mon Zéheniche, tu comprends. Je ne veux pas le cacher aux autres, le fait que nous ne soyons pas des frères de sang alors qu'on l'ignorait nous a assez fait souffrir et j'ai pas envie que ceux qui l'ignorent encore nous prennent pour cible. Tu sais comment je suis, je ne pourrai pas rester sans rien dire ou faire si quelqu'un commence à t'insulter... Et puis de toute manière, je ne suis même pas certain qu'il y ai encore quelqu'un dans le village qui ignore la vérité. Il me semble que notre Alpha a rassemblé la meute hier pour faire l'annonce...

Les bonnes nouvelles ne sont jamais tuent dans la meute, elles sont partagées avec tout le monde et que deux de ses membres soient le Zéheniche de l'un de l'autre avec l'intention évidente de se réclamer comme tel... Et bien c'est une nouvelle qui est assurément partagée avec le reste de la meute et pas seulement des personnes concernées. Concernant les mauvaises nouvelles, c'est un peu différent, tout dépend de la gravité... Seuls les combattant ont été tenu au courant de l'enlèvement de Chris histoire de pouvoir assurer la sécurité de la meute pendant que notre équipe de secours partait à sa recherche. Tout les autres sont rester dans l'ignorance jusqu'à l'annonce de notre oncle la veille en même temps que la révélation de notre lien pas encore scellé mais sur le point de l'être...

J'envoie Chris à la douche, et j'insiste bien sur la douche malgré son amour de l'eau, hors de question que je poireaute encore 3 heures pour le réclamé, ma patience arrive à sa limite et je puise déjà sur la réserve. Quand il file dans la salle de bain, je me lève et me rend en cuisine pour nous rapporter des sandwiches que je pose sur la table de chevet avant de passer à la salle de bain, déjà prêt à tirer Chris de la douche s'il prend trop de temps mais le spectacle auquel j'assite est bien plus fascinant. Du coup, je reste là à le regarder se caresser, mon sexe aussi dur qu'une barre de fer dans mon pantalon de pyjama. Je suis ses mains du regard, souhaitant que ce soit les miennes, salivant d'avance sur ce qui va suivre une fois que j'aurai réussi à le ramener dans la chambre. Je n'ai jamais pris le risque de le regarder durant toutes ces années ; bien sûr, je l'ai vu nu plus d'une fois chaque fois qu'il se transformait mais jamais dans ce genre d'intimité et là, j'en ai le droit alors je ne vais pas me priver... Jusqu'à ce que Chris se rende compte de ma présence...

→ Et bien, j'ai toujours l'intension de t'avoir au lit mais je t'en prie, ne t'arrête pas pour moi, j'admire simplement la vue. Cela dit ne traîne pas trop sinon, je te sors de là sans même te laisser le temps de t'essuyer et le lit sera trempé, ce qui ne sera pas très confortable, n'est-ce pas ?

Hors, je veux que ce soit confortable pour lui. Il a déjà assez mal à la jambe, pas besoin en plus qu'il se retrouve dans un lit trempé où il finirait par prendre froid, même si c'est peu probable vu notre métabolisme mais ce n'est jamais agréable de se retrouver avec des draps qui vous collent au corps à chacun de vos gestent...

Je comprends Gareth et le fait que ça le dérange que je nous considère comme des frères. Je lui souris car il a raison. Je l’embrasse colle mon front au sien le regardant dans les yeux amusé. Je lui donne un coup de langue sur le nez. Je soupire encore une fois.

« Tu as raison, on est Zéhéniche de toute manière. C’est au delà de tout. Je pense que tu as raison, tout le monde doit être au courant. Ils sont obligés de leur faire, de le dire pour éclaircir tout malentendu et les mauvaises langues. Dans un sens, ce n’est pas plus mal.  Frère ou pas, tu ne supportes pas quand on me fait du mal. Et là d’être ton Zéhéniche , je ne sais pas pourquoi, mais je sens que tu vas être surprotecteur»

On continu de parler et on fini par se chauffer. Je file sous la douche. Pas le temps de rester 5mn seul que le voila devant moi à me reluquer. JE souris et me lèche les lèvres. Dire que ca va être notre première fois a tous les deux. Je tends les bras et l’attire vers moi sous la douche. Je me fous qu’il soit habillé. Je lui retire sensuellement tous ses vêtements et viens lui caresser le torse. Dieu qu’il est beau. Maintenant que je peux l’avoir, je ne vais pas me gêner. Mon corps frison a sa proximité. Je rougis, je déglutis et viens poser mes lèvres sur celles de mon compagnon. J’hésite lui prend une main que je pose sur ma hanche et me fais lâcher un couinement. Je fais pervers, mais j’ai longtemps attendu qu’il me touche.

«  Caresse moi. »

On est mouillé tous les deux, on se séchera ensemble ou on se marque sous la douche. J’ai tellement peur, mais tellement excite. Il peut sentir ma hampe le caresser quand il se colle a moi.

« Gareth, je ne sais pas comment on fait. »

Mon dieu, la honte, je cache mon visage rouge dans son cou. Mon corps le veut, mon corps le désire, mais tous les deux, on est novice là dedans. J’ai peur de le faire fuir alors je le plaque contre moi. Je ne me rends pas compte que je dois l’excite encore plus comme ca.Mais contre son oreille je lui dis.

«Touche-moi, je veux savoir où je suis sensible et où je crie pour toi. »

Moi,j’en profite pour prendre le gel douche et la savonnette pour laver le corps de mon compagnon. Je sens son odeur, mon dieu, je la veux sûr moi ! Je me colle un peu plus a lui et ne peut m’empêcher de lui mordre le cou sans douleur. Je lève les yeux sur lui écartant la mousse de son corps.

«  Comment est-ce qu’on marque ?’ »

C’est bien beau de l’avoir vu, mais devoir le faire, c’est tout autre.

« J’ai envie de te marquer. »

Mon envie est tellement forte que je lâche des phéromones d’envie et de désirs. Je ne réalise pas qu’elles vont plus loin que la chambre et doit en rendre fou plus d’un.Là mon loup et moi voulon notre partenaire, notre moitié.

«  Gareth, mon loup, il te veut aussi. Ne m’en veux pas si je me transforme cette nuit. S’il te plaît. »

Sainte Mère ! Qu'il est alléchant. Il me faut tout mon contrôle pour ne pas lui sauter dessus mais comme j'ai envie que notre première fois soit agréable pour nous deux, il faut que je me retienne pour que nous puissions au moins atteindre le lit. Bien sûr, c'est sans compter sur Chris qui a décidé de me faire devenir chèvre... Il m'attire sous la douche, me retire mon pantalon de pyjama et vient se frotter à moi... J'avais pas vraiment prévu de déraper sous la douche et j'y tiens pas tant que ça vu que ça peut être dangereux, j'ai pas envie de finir notre première fois avec un plâtre pendant une semaine parce qu'on n'aura jamais atteint le lit... Cela dit, ça me fait sourire. J'aime bien le voir audacieux et l'instant d'après tout rouge d'embarras alors que c'est son propre comportement qui le rend ainsi. Je pense même que je vais adorer m'en servir pour le punir chaque fois qu'il dira ou fera quelque chose qui m'embarrassera...

→ Tu es impossible, tu sais...

Et pourtant, malgré toute mes bonnes intentions, j'accède à ses demandes, le touchant, le caressant alors qu'il se met à me laver... J'ignore si je m'y prends bien, je n'ai jamais fait ça avant, je n'ai même jamais essayé. Je ne sais pas si j'y mets trop de force ou pas assez, il faut que je me fie à ses réactions, adaptant mes gestes lorsque c'est nécessaire. Par contre, le caresser, c'est une chose mais quoi qu'il arrive, la prochaine étape se fera au lit et pas ailleurs. Hors de question de risquer un accident ! Chris va devoir patienter même si son parfum devient plus lourd à mesure que son désir grimpe, ce qui forcément se répercute sur moi. J'essaie de me contrôler alors même que mon propre désir crève le plafond, mon sexe plus dur que du marbre... Arrivé à bout de patience, je m'écarte vivement, bien que prudemment, me glisse sous le jet d'eau pour me rincer et gifle une fesse de Chris...

→ Je ne te prendrai et ne te marquerai pas dans une douche, alors, dépêche toi de sortir de là, mon coeur...

Je sors rapidement de la douche où Chris m'a attiré et me sèche tout aussi vite avant de rejoindre la chambre, profitant des quelques minutes qu'il me reste avant l'arrivée de Chris pour m'assurer que j'ai tout ce qu'il nous faudra. Dans mes rares moments de solitude, j'ai regardé quelques pornos gays sur mon pc, j'ai donc une idée du matériel qu'il faut et de comment m'y prendre mais pour le reste, je navigue moi aussi complètement à l'aveugle. Le lubrifiant, c'est bon ; les capotes, pas besoin vu que nous sommes vierge en plus d'être immunisés contre les MST ; les lingettes, ok ; un encas pour après, ok ; une bouteille d'eau, c'est bon aussi... Il ne manque plus que le principal intéressé... J'essaie de me souvenir de ce qu'il faut faire, les caresses, les baisers, le préparer correctement... J'espère que je ne serai pas trop maladroit et que je ne lui ferai pas mal, les types des pornos avaient l'air d'apprécier chaque moment mais vu qu'ils ne montrent jamais de vierge dans ce genre de film, je suppose que c'est normal. Je me sens nerveux et je me mets la pression tant j'ai peur que ce ne soit pas bon ou que je lui fasse mal. Mine de rien, c'est un moment important et j'ai pas envie de foirer...

Chris sort enfin de la salle de bain et je l'ai bêtement attendu, assis sur le lit en me repassant chaque étape dans ma tête pour être sûr de ne rien oublier... Je ne sais pas quoi faire de mes mains, en fait, je n'ose pas tellement me laisser guider par mon instinct vu que c'est la première fois pour moi aussi, j'ai bien trop la trouille de lui faire mal. On nous apprend depuis tout petit qu'il nous est impossible de faire volontairement mal physiquement à notre Zéheniche mais c'est comme pour le sexe et le porno, entre la théorie et la pratique, il y a un monde de différence surtout que mon loup et moi sommes assez impatients. Et si nous lui faisions mal parce que nous sommes trop brutaux ? Donc, je bride tous mes instincts... J'aimerais me montrer confiant ne serait-ce que pour lui éviter de stresser à son tour, qu'il soit trop tendu et qu'on n'y arrive pas mais je n'y arrive pas. Je le veux tellement que ça me fait mal mais encore une fois, j'ai peur de mal m'y prendre et de le blesser, ça n'aide pas à rester calme. J'essaie pourtant... Je tends la main vers lui, l'invitant à me rejoindre sur le lit pour ne serait-ce que prendre le temps de nous calmer avant d'entamer les choses...

→ Viens ici...

C’est de sa faute si je suis audacieux avec lui. Il ne se rends pas compte de l’effet qu’il a sur moi. Non de dieux ses mains sur moi me font perdre la tête. Mon loup est prêt a sortir et je fais tout pour le retenir. Un combat mental  se passe en lui et moi. Je lui céderai la place uniquement s’il me laisse les reines au début. Ce qu’il accepte. Je rassure mon loup en disant que Gareth est à nous et qu’on va être marqué cette nuit. Quand je reviens a moi , c’est un Gareth sensuel, perdu et sensible que je vois. Je fond littéralement en le voyant..

→« C’est de ta faute. »

Je fais semblant de bouder.  Il me fait envie. Je le désir depuis si longtemps. Maintenant qu’il est là, pour moi. Je ne vais pas gêner. Je vais profiter de chaque moment. On a trop attendu. Je m’en fou si on va trop vite.Mais je suis de son avis, Je ne veux pas de notre première fois sous la douche, mais bon sang. Il est si bandant, tentant. C’est un appel à la luxure et au pécher. Impossible de rester sage quand on a « ca » devant soi. Je suis satisfais, Gareth cède presque sous mes caresses. Ça veut dire qu’il a aimé, et moi aussi j’aime voir ses réactions.

Je gémi quand il touche certaines Zones. Je gémi différemment quand il touche un endroit que même moi j’ignorais être sensible. Surtout ici. Qui l’eu cru. Pour le restabiliser j’essaie de faire le même bruit que quand il touche les autre endroit, mais je sais bien que c’est un échec et qu’il a très bien compris que j’étais sensible ici. Non de dieu, il est doué.

→« Je sais, tu me veux dans le lit, et je t’avoue que je préférerai aussi notre première fois au lit »


Il sort de la douche, me fais grogner de frustration, mais je sais qu’il à raison. Je me sèche aussi vite que lui mais je recommence a stresser. Je sais qu’on va passer à la casserole, en arrivant vers lui nu, je réalise qu’il est tout aussi perdu, et que nos deux corps ont hâtes qu’on passe aux choses sérieuses vu nos hampes si fièrement dressées. Je viens près de luis  quand il me dit de venir,  m’installe a ses côté. Je l’embrasse, et m’allonge. Je suis tellement stressé, que mon corps tremble. Une chose est sure. J’en ai cruellement envie.

→«  Gareth ? Je ne sais pas comment on fait. Mais je, j’en ai envie. »

je suis maladroit dans mes mots, mais je veux le rassurer. Sous lui, je me caresse. L’avantage d’avoir été capturé est que j’ai vu comment certain essayait de séduire mon ravisseur. Ce n’ai pas le meilleur exemple que j’ai pour le faire mais c’est le seul. Contrairement à Gareth , je n’ai jamais regardé de porno. Bon un seul, c’était pour savoir comment me soulager tout seul, et Gareth n’était pas là, pour me montrer.

→«  Mais on peut s’aider de vidéos, si tu veux. »

Mon dieu j’ai dis ca. Je suis vraiment nul question sexe. Mais je veux que Gareth comprenne que je veux le faire. Je veux m’unir a lui. J’ai les joue rouge, j’ai qu’une envie celle de fuir dans un trou de souris. Je me contente de déglutir, et de sourir gêné par ma bêtise.

→«  Mauvaise suggestion, pardon. »

Je me tais, je n’ai pas envie d’être un tue l’amour, et je crois que je suis bien parti pour. Du cou, je recommence a me caresser sous lui, et me lèche les lèvres. Je reprends les mots de Gareth amusé, sensuel et surtout aguicheur.

→«  Je te veux ! Viens ici! Je te veux sur moi maintenant! Lequel de vous me marquera en premier? Le Loup ou l'humain ?»

Je sais que mes mots vont provoquer une bataille de coq entre le loup de Gareth et Gareth.Je souris satisfais, Maintenant, je sais que j'ai la convoitise des deux. Je regarde Gareth et je déglutis. Puis je pense a ma.balafre. je cesse de rire et me mets la main sur l'oeil. Merde Gareth va le trouver répugnant. Et voilà je suis en mode panique alors que tout va bien. J'essaie même une tentative inutile pour sortir du lit .

Après lui avoir rendu son baiser, je l'attire contre moi, respire son odeur à nouveau propre mêlée au parfum du savon et de l'eau. Bientôt il portera la mienne et ça me fait autant d'effet que de le savoir aussi nu que moi, juste à côté de moi... La nudité n'a jamais été un problème pour les lycaës mais quand il s'agit de nos compagnon, nous pouvons nous montrer jaloux du moindre regard des autres envers lui. Là, je suis le seul à en profiter et assez égoïstement, j'adore ça, ça devrait toujours être comme ça à partir de maintenant. Cela dit, je suppose qu'il y aura des moments où je n'aurai pas le choix mais ce n'est pas vraiment le moment de penser à ça parce que Chris m'excite encore plus rien qu'en ouvrant la bouche. D'accord, je stress rien qu'à l'idée que je puisse me montrer maladroit et lui faire mal mais j'adore l'idée qu'il ne sache pas comment faire, que je sois celui qui l'initie même si c'est aussi une initiation pratique en ce qui me concerne, au moins, je connais la théorie... À sa suggestion d'utiliser des vidéos pour nous aider, c'est à mon tour de piquer un far, même si lui-même est aussi rouge qu'une pivoine et fait marche arrière, ce qui me fait sourire...

→ C'est marrant que tu parles de vidéos... En fait, j'en ai regardé... Quand j'étais seul... Tu sais, pour savoir... À ce moment là, je ne pensais pas le faire avec toi mais... Je voulais savoir si ce serait bon... Je voulais le faire avec toi même si je ne pouvais pas et j'ai pas pu m'en empêcher... Alors, j'ai regardé des vidéos alors... Je connais au moins la théorie...

Je me sens bête mais je veux au moins qu'il sache que l'un de nous sait ce qu'il faut faire... En théorie, bien sûr. Et puis, c'est assez instructif dans l'ensemble, du moins si on arrive à se concentrer sur autre chose que l'excitation provoquée par le film. Ca n'a pas été simple au début mais après un moment, quand la frustration de ne pas pouvoir avoir ce qu'on veut atteint un certain point, on arrive à regarder un porno sans se laisser aller à se palucher en imaginant que ce qui se passe dans le film vous arrive en compagnie de celui que vous désirez...
Je sens une main vagabonde le long de mon corps et cela attire mon regard. Impossible de manquer le fait que Chris se caresse et BORDEL ! Ca me donne l'eau à la bouche... Si je ne me retenais pas, je lui sauterais dessus sans plus attendre mais heureusement, je me contrôle, au grand désarrois de mon loup qui me lacère littéralement de l'intérieur pour prendre ce qu'il sait être sien. Du calme, mon grand, il n'est pas prêt et tu ne veux pas lui faire mal, pas vrai... Alors, patience, on va le marquer mais il faut faire les choses bien... Je tente de raisonner mon loup qui me prête une oreille contrarié mais il reconnait au moins que j'ai raison même s'il aimerait que j'accélère la cadence... Et puis Chris ouvre une nouvelle fois la bouche et la bataille reprend mais cette fois, je ne me retiens pas... Enfin, si mais je cède à l'envie de commencer notre revendication...

→ Les choses qui sortent de cette bouche...

Je me déplace légèrement, roulant de manière à ce que ce soit moi qui me tienne contre lui, à moitié sur lui et me penche pour l'embrasser mais voilà qu'il met une main sur son oeil blessé avant d'essayer de me pousser alors qu'il souriait encore il y a quelques secondes. Je résiste au début parce que je ne comprends pas tout de suite ce qu'il se passe et puis, ça fait TILT dans ma tête. Je sais qu'il est blessé au niveau de l'oeil, je sais que ça laissera une cicatrice mais jusqu'à ce qu'il réagisse comme il l'a fait à l'instant, je n'y pensais pas, je ne la voyais même pas. Je change alors de stratégie, l'empêchant doucement de me fuir, lui retirant sa main du visage et embrassant la plaie qui sera totalement guérie sous peu...

→ Ne te cache pas de moi, mon coeur... Ta blessure ne me gêne pas, c'est de ma faute si tu en as une, tout comme c'est ma faute si tu as été enlevé et tout ce que tu as subi... Mais elle ne me gêne pas, elle me rappelle juste que je dois prendre soin de toi, de ne pas agir comme un con... Le reste n'a pas d'importance, tu comprends... Avec ou sans cicatrice, je te veux toujours, Chris, tu es tout ce qui compte, toi et seulement toi... Je ne suis pas tombé amoureux de toi pour ton physique mais pour la personne et le loup que tu es... Si seul le physique comptait, j'aurais été capable de passer à autre chose mais tu es tellement beau, Chris, à l'intérieur... Même avec une jambe en moins ou je sais pas, une deuxième tête, je voudrais toujours de toi... Je te l'ai dit, si quelqu'un devrait avoir peur d'être repousser, c'est plutôt moi parce que rien ne serait arrivé si j'avais été moins bête...

Encore une fois, il avait tous les droits de m'en vouloir. Je ne voulais pas qu'il se cache ou qu'il croit devoir cacher son oeil blessé, si je le laissais faire maintenant alors il continuerait à le faire jusqu'à la fin de sa vie et ce n'était pas ce que je voulais. Je voulais qu'il marche la tête haute, qu'il soit fier d'avoir survécu à son enlèvement, de ne pas avoir baisser les bras, de ne pas avoir cédé à son ravisseur. Si pour moi sa cicatrice deviendrait un rappel de bien me comporter avec lui, je voulais qu'il y pense comme à une blessure honorable, la trace de son courage et de sa détermination...

→ Tu dois la voir comme la preuve que tu t'es battu pour survivre et revenir parce que je suis sûr que si tu n'avais pas résisté, si tu ne t'étais pas battu, que tu avais baisser les bras, tu ne serais plus là, je me trompe ? Il n'y a pas de quoi avoir honte, tu devrais plutôt en être fier...

J'ignore si ce que je dis à du sens mais je sais que pour la plupart des membres de la meute, cette cicatrice serait le symbole de son combat durant son enlèvement. Personne ne la verrait comme une preuve de faiblesse et elle apporterait même plus de crédit à Chris parce qu'il était rare qu'un Rho combatte même s'il était lui-même la victime, hors, Chris l'avait fait... Un guérisseur capable de se battre, c'était sans doute une première et chaque membre en tirerait de la fierté chaque fois qu'il parlerait de Chris...

Je rougis quand il avoue pour les vidéo et ne peut m’empêcher de rire. Je fais les yeux ronds, très étonné, mais dans un sens ça ne m’étonne pas. Gareth est très curieux de nature. C’était une évidence qu’il allait regarder. Moi comme je ne pouvais pas l’avoir, l’idée ne mas pas traversé l’esprit


→«  Tu vas devoir encore m’éduquer sur le sexe »

Je ris en disant ces mots. Petit c'était lui qui me disait comment faire et si c'était normal que parfois je me réveillais excité. Il a la théorie, nous verrons ça.

→« Je n’ai jamais osé, n’étant pas avec toi ca ne m’a pas traversé l’esprit de savoir faire telle ou telle chose ou même comment c’était la position 69. Vraiment tu as la théorie et sue sais tu sur le sujet exactement ? »

Oups la gaffe. Ok je l’avoue, J’ai du regarder quelques revues par ci par là. J’offre a Gareth ce fameux regard qui tu et qui dis  «  Bah quoi ? » 
Je continue de caresser mon loup, et je réalise que sur certaine zone il est sensible.  Il découvrira mon point sensible assez vite quand il m’entendra gémir d’une autre façon. Mon loup fait tout pour attirer Gareth mais il oubli qu’l est dans sa cage mentale et m’arrache un rire.

→« Pardon, mais mon loup essai de te séduire parce qu’il te veux en moi »

Je ris encore et rassure mon loup que ca sera bientôt le cas, mais qu’on prend juste le temps. Ca fait râler mon loup ce qui me fait rire encore. Pour le faire patienter, j’allume à nouveau Gareth. Et m’adresse à mon loup sans réaliser que je le dis a vois haute.

→« Voilà satisfait, alors soit patient maintenant et laisse moi profiter de mon Zéhéniche »

Je rougis en croisant le regard de Gareth qui est tout aussi amusé que moi et lui tire la langue. Je n’ai pas honte de ce que je fais, de toute manière je vais le séduire alors maintenant ou apres.

Alors qu’on est bien, j’ai cette peur a cause de mon œil mais Gareth m’apaise, me réconforte. Quand Gareth roule pour qu’il se tienne contre moi je l’enlace. Je suis surpris qu’il n’ai pas peur de moi a cause de ma balafre. Il ne me voit pas comme un monstre, mais d’après ses mots comme un héro. Il ne se rend pas compte qu’il me touche profondément et que s’il continue je vais avoir la grosse tête. Il m’a convaincu

→« Je t’aime Gareth, si j’ai tenu c’était pour toi, je refusais qu’un autre homme me touche. Je me suis juste défendu contre un Tyran. Toi tu a été brave, tu la battu à la loyale, tu t’es battu pour moi. Tu as même tué pour moi. Pour me sauver. C’est toi le vrai héro. Après c’est vrai que c’est pas commun qu’un Rho se défende, se batte, mais je n’avais pas le choix. C était ça, ou y passer, être déshonoré.Et je veux garder cette balafre. Quelle soit soignée juste ce qu’il faut. Tu as raison ,ce sera un rappel comme quoi je me suis battu pour toi et que j'ai été fort et je veux resembler a un pirate»

Bien sur que ces mots on du sens. Il voit vraiment le meilleur de moi et il flatte mon ego. C’est pour ça que je décide de la garder. Pour moi elle sera le signe que je me sois battu pour mon Zéhéniche
Complètement rassuré, je reprends mes caresses sur le corps de mon compagnon. Je me redresse et viens mordiller le cou de Gareth et caresse son torse, ses hanches doucement.

→« Je veux jouer au Docteur Gareth »

Je viens mordiller son oreille et lui dit en sussurant

→«  Tu y passeras aussi Mr le loup t’en fais pas. »

je suis peut être inexpérimenté dans l’action, mais en terme de séduction c’est différent. J’ai essayé plusieurs fois de séduire en vain Gareth et maintenant je ne vais pas me gêner. Cette fois je surplomb Gareth pour être au dessus de lui et continuer mes caresses. Je ne me gêne pas pour déposer plusieurs baiser sur lui. Je continue, je me demande combien de temps il va tenir sans reprendre le contrôle. Ce que j'ai hâte qu'il fasse.


→« Je te veux »

Ma peur avec mon oeuil pff balayée grâce a mon loup



 

Les paroles de Chris me touchent mais je ne me sens pas vraiment comme un héros. Je ne pouvais tout simplement pas faire autrement, je n'avais pas le choix. Si encore il avait choisi lui-même de partir et de se caser avec quelqu'un avec qui il aurait été heureux, même si ça devait me réduire en miette ou signer mon arrêt de mort, j'aime à croire que j'aurais fini par l'accepter mais ce n'était pas le cas. Il n'avait pas choisi, on lui avait forcé la main, il avait été violenté... Un héros fait ce qu'il doit faire de manière désintéressée ce qui était loin d'être mon cas, j'avais une motivation derrière le fait que je voulais le retrouver et le libérer. Je voulais ce qui était à moi même j'ignorais la façon dont Chris allait m'accueillir.
S'il y a une chose que j'ai remarqué en grandissant, c'est que Chris ne se rend pas compte du pouvoir qu'il a sur moi. Il peut me mettre à terre ou me donner l'impression d'être un géant en à peine quelques mots ou gestes... Quand il s'est montré avec un autre pour disparaître pendant trois jours, refusant de me voir, Gaidon a eu du mal à me garder la tête hors de l'eau, je n'étais vraiment pas loin de sombrer, mon loup complètement enragé réclamant la tête du type qui avait osé s'approché de Chris... Bien sûr, il ne le sait pas parce que j'ai fait jurer à Gaidon de garder le silence parce que je ne voulais pas que celui que je pensais être mon frère se mette à culpabiliser. Tout ce qu'il sait, c'est que j'ai passé tout le temps de son absence avec Gaidon, soit disant à m'entraîner, bien qu'en réalité je sois resté coincé partiellement transformé, plus loup qu'humain à déverser ma douleur, ma frustration et ma colère sur mon gardien. S'il ne m'avait pas empêché de partir en voyant Chris avec un autre, ce type serait sans doute mort à l'heure qu'il est. Alors non, je ne suis pas un héros, je suis juste mortellement possessif envers Chris, et sans doute encore plus maintenant que je sais que j'ai le droit de l'être. Mais il est temps de laisser ces réflexions pour plus tard, là, j'ai un compagnon à réclamer qui essaie très franchement de me rendre dingue...

Non seulement, il me provoque mais en plus, il ne se retient pas pour déchaîner mon loup à l'intérieur... S'il continue, ça va finir par un désastre et il ne voudra plus jamais que je le touche. Il me repousse sur le dos et m'enfourche les hanches, se penchant sur moi, distribuant baisers et caresses... Hmmmm... J'aime sentir sa peau contre la mienne, ses lèvres me parcourir mais encore une fois il me provoque et cette fois, je craque... Je le renverse à nouveau sur le dos, tâchant de garder ses jambes autour de mes hanches alors que je le surplombe. Je me penche pour lui arracher un baiser que j'aurais voulu tendre mais il me paraît malgré tout assez agressif... Tant pis, il a tiré sur la corde, il va devoir en supporter les conséquences...

→ Tu vas m'avoir alors...

Je lui dévore littéralement la bouche avant de suivre un chemin imaginaire sur sa peau, descendant toujours plus bas, léchant, mordillant, suçant, lui laissant diverses marques qui ne dureront pas très longtemps mais pour l'instant, c'est suffisant. Pendant ce temps, un de mes mains s'est perdue entre ses cuisses, le caressant sur toute sa longueur, éraflant délicatement de mes oncles ses bourses avant de descendre vers la peau plissée de son ouverture que je masse doucement mais avec insistance alors que ma bouche arrive enfin à son membre érigé que je lape, l'humidifiant de ma langue, goûtant les perles de son excitation, en savourant chaque goutte avant de finalement le prendre dans ma bouche. Sa saveur explose sur ma langue, son parfum me remplit les poumons et je gronde légèrement de satisfaction et de délice mais malheureusement, je suis un peu trop gourmand et je le prend un peu trop profondément dans ma bouche, me provoquant un réflexe de haut le coeur mais je me recule jusqu'à ce que ce soit gérable, ne le lâchant pas. J'utilise ma langue, mes dents avec précaution et je vais et viens sur son érection, le prenant un peu plus profondément dès que je m'en sens capable pour finalement l'engloutir complètement, détendant ma mâchoire et ma gorge, ayant finalement trouvé le truc.
Mes doigts ne restent pas inactifs, ils continuent le massage de son entrée, faisant juste une pause pour attraper le lubrifiant pour qu'il soit à portée de main quand je sentirais qu'il commence à se détendre...

Même si j’avais pu choisir de me caser avec quelqu’un, je l’aurais choisi. Je choisirais toujours Gareth.Il devrai le savoir. Je l’aime depuis que nous sommes enfants. A cause de tout le monde et de nous même aussi on a juste pas pu être ensemble avant ce drame. On m’avais arraché a ceux que j’aimais, celui que je voulais. J’avais qu’un objectif.Celui de rester en vie pour les retrouver, le retrouver.L’accueil avait été maladroit mais maintenant on va se rattraper. Je ne cache pas que j’aimerai le fait que Gareth sois jaloux et possessif. J’aurais l’impression d’être enfin important, utile pour quelqu’un. Et se sentir aimer, bon dieu ça fait du bien. J’ai tellement d’amour a donner. J’en ai rien a faire de ressembler a un adolescent en pleine puberté ; J’ai qu’une envie. Me lier à mon Zéhéniche même si j’ai peur. Sur lui je continue mes caresses maladroites. Dépose plusieurs baiser sur son corps. Je me fou qu’il y ai des marques, au contraire. Je cris de surprise quand il inverse les position.

«  Tu triches, j’étais entrain de te faire du bien là. Enfin je crois. »


Il me coupe par ce baiser. Il me rend dingue. Il était plus agressif qu’il n’avait voulu. Mais tellement bon. Tellement passionné. Par ce baiser, je lâche un gémissement. Avec mes jambes toujours autour de ses hanches il peut voir que je frisonne. J’ai carrément aimé ça. Je lui caresse le visage, mon pousse caressant ses lèvres et un regard amoureux .

«  Alors viens, mais je te veux entièrement. Pas juste ton côte humain ou ton côté loup, je veux les deux. Mais d’abord toi au début, sinon je risque d’avoir mal aux fessex »


De toute manière je vais avoir mal aux dites fesses, mais autant y aller doucement. Je veux aussi que je l’aime en entier. Que j’aime tout de lui même son loup. Mais apparemment nos loups sont plus en avances la dessus que nous. Ils avaient compris qu’il étaient prédestinés. J’aime nos baiser un peu brutaux, entre nous c’est un peu comme une bataille de qui en donnera le plus. Du coup on se dévore la bouche, mordilla les lèvres et je râlais quand il dérivera sa bouche ailleurs.
Il m’arracha un couinement quand il descendit encore plus bas, je respirais fort, j’avais peur. Il eu raison de moi dès qu’il me toucha les cuisses, surtout l’intérieur ; J’adorais çà. Je ne manquais pas de lui faire savoir pas un coup de bassin, lui réclamant encore plus de caresses. Il n’est même pas encore en moi que je suis déjà excité. Mes mains se perdent dans sa chevelure et l’autre sur son dos que je lacère sans le vouloir et a cause de lui. A cause du plaisir qu’il me donne. Je ne cesse de Gémir son prénom et ne me retiens pas pour le faire. J’essais de me retenir mais c’est dur. Sa bouche, est une traîtresse. Elle sait parfaitement me faire crier, me tortiller dans tous les sens. Gémir encore son prénom. Mais voila que je ne tiens pas et fini par me déverser dans sa bouche.
Je rougis quand je le vois attraper le lubrifiant. J’ai jouis dans sa bouche et il ne s’arrete pas. Au contraire, il semble encore plus déterminé. Il est doué, il sait ou me toucher. Il sait quand mon corps réagit traite. Mais au combien jouisif. Je le regard et fais oui de la tête.

- « Viens »


j’ai peur mais ‘ai confiance, il me détends assez. A croire qu’il a toujours fais ca. Je veux le toucher moi aussi et c’est ce que je fais. Je veux le satisfaire moi aussi mais pour le moment dans cette position c’est difficle. Seul lui joue. Alors je souris et lui donne un autre cou de bassin.il m’a carrément chauffé là.Je grogne, il en met du temps

« Mais viens, je t’en pris ! » 

J'aime ses réactions, sentir ses mains dans mes cheveux, ses ongles qui me griffes le dos... Bon sang ! Je commence à comprendre pourquoi certains couples copulent comme des lapins. Si rien qu'avec ça je suis déjà excité comme un taureau, je n'ose même pas penser à ce que ça sera une fois que je serai en lui. Tout à mon affaire, j'attrape le lubrifiant que j'ouvre d'un coup de pouce et en verse sur mes doigts, me foutant complètement qu'une partie attéri sur le lit. Vu ce qu'on va y faire de toute façon, il faudra sans doute changer les draps plus tard. Lentement, je recommence à masser son entrée avant d'y introduire un doigt, lentement, phalange par phalange, le laissant s'habituer à mon passage et ce seul geste suffit à le faire jouir... Son goût éclate sur ma langue et je ne me prive pas d'avaler les fruits de sa jouissance jusqu'à la dernière goutte avant de le nettoyer de ma langue.
J'en profite pour introduire un second doigt en lui, allant et venant dans son corps, doucement en espérant ne pas le blesser ou lui faire mal. Je délaisse son membre, embrasse son aine, y passe un coup de langue avant de remonter sur son corps à coups de baiser, mes doigts continuant de le détendre. J'ai juste besoin de m'assurer que tout va bien pour lui. Ses réactions sont rassurantes mais j'ai besoin de le voir, de sonder son regard pour être sûr qu'aucune ombre n'est présente... J'arrive enfin à son cou, remonte sa mâchoire, frotte mon nez contre le sien avant de m'écarter juste assez pour le regarder dans les yeux sans loucher. Je lui demanderais bien si ça va mais c'est inutile, son regard est voilà de plaisir et d'attente, aucune ombre au tableau...

Je l'embrasse une fois de plus... ou du moins j'essaie de ne pas lui dévorer la bouche alors que mon propre sexe, rendu glissant par ma propre excitation, se frotte au sien. Sainte Mère que c'est bon mais tellement peu suffisant. J'en veux plus mais je ne veux vraiment pas lui faire mal... J'ajoute encore un doigt en lui, plus par mesure de précaution que par réelle nécessité. Dans les films que j'ai regardé, ils se contentent toujours de deux doigts mais sans me vanter, j'ai pas un petit gabarit sans pour autant que ce soit monstrueux non plus.
Chris m'encourage, me réclame alors que recourbant le bout de mes doigts, je finis apparemment à trouver son point sensible... Ses muscles assez relâchés, je me décide enfin, me redressant juste le temps de m'enduire de lubrifiant de façon assez généreuse et de guider mon membre à son entrée...

→ Dis-moi si ça te fait mal d'accord...

Je commence à pousser en lui, lentement, par petits accoups jusqu'à ce que la tête soit entièrement passée. Je relâche alors mon souffle que je n'avais même pas conscience d'avoir retenu jusque là, me tenant immobile quelques secondes avant de reprendre mon avancée dans son corps de la même façon que la précédente. C'est difficile de me retenir de ne pas m'enfoncer d'un coup de rein en lui mais je tiens bon. À force, il ne reste plus que un ou deux centimètres avant que je ne sois totalement en lui et je me dis que c'est bon, qu'il devrait pouvoir supporter une dernière poussée. J'avance les hanches, les collant à son bassin, m'enfuissant totalement dans son corps. Encore une fois, je relâche mon souffle, j'ai chaud et j'ai l'impression d'avoir mon sexe enserrer dans un poing doux et brûlant tant il est contracté autour de moi. J'ai envie de bouger mais je n'ose pas, trop inquiet de lui faire mal, ce que ni moi, ni mon loup ne permettrions. Je le sens d'ailleurs roder à la lisière de ma conscience celui-là... Il attend son heure, il est impatient de pouvoir planter les crocs dans le cou de Chris et d'y laisser sa marque...

→ Ca va ? Dis-moi quand je peux bouger, d'accord ? Je ne bouge pas tant que tu n'es pas prêt...

C'est difficile de parler, j'ai les reins qui brûlent de l'envie de bouger en lui, j'ai le souffle un peu laborieux et je dois rester assez lucide pour me concentrer sur Chris afin de ne pas lui faire mal. Si je me laisse emporter par le plaisir que je ressens à être en lui, je risque de tout foirer et ce n'est vraiment pas ce que je veux. Je sais que c'est censé être plus sauvage et brutal que ça normalement lors d'un accouplement, surtout pour des Zéheniche, mais je ne parviens pas à me résoudre à me laisser aller surtout pas après ce qu'il a vécu, ni même en sachant que c'est sa première fois tout autant que la mienne... Je ne suis pas assez vieux ou expérimenter pour me laisser porter par mes instincts dans ce genre de situation.

Une fois que j'ai son autorisation, je commence à bouger, lentement d'abord mais vient le moment où mes coups de reins se font plus amples, plus forts et pour finir plus rapides. C'est si bon d'être en lui, je peux sentir mon propre plaisir grimper mais en même temps c'est secondaire tant je suis concentré sur celui de Chris. Il est ce qui est de plus important pour moi, le centre de tout mon univers... Cette fois, mon loup se manifeste et je n'ai plus vraiment la force de le retenir. Il prend le contrôle sans entamer la transformation si ce n'est peut-être celle de mes yeux, à vrai dire, je n'en sais trop rien mais je le sens fixer Chris à travers mes yeux avec un appétit non dissimulé. Mes coups de reins deviennent plus rude, plus profond, comme si je pouvais m'enfoncer encore plus loin dans le corps de mon compagnon... J'empoigne le sexe de Chris, le masturbant au rythme de mes coups de butoirs, voulant l'amener au bord de l'extase qui menace de m'emporter et que je refoule bien difficilement mais avec obstination... Mes crocs s'allongent déjà par anticipation...

J’ai remarqué les réactions de Gareth quand je lui griffe le dos. J’ai même recommencé une fois juste pour voir s’il y était vraiment sensible. En effet c’était le cas. En caressant mon Zéhéniche, j’ai réalisé qu’il était sensible a certaines zones ce que je m’empresse à recommencer sur l’une d’elle en particulier. Je souris, car je réussis à lui sortir un petit gémissement que je viens taire par un baiser. Quand il insère un doigt en moi, je gémis. Mon Dieu que c’est gros, je ne pensais pas que ça serait si douloureux au début. Il en met un autre et je grogne. J’apprécie qu’il attende et qu’il essaie de me détendre ce qu’il arrive a faire vu que je jouis déjà juste avec ses doigts. Je me cache le visage avec mon bras et grogne quand il ramasse ma semence avec sa langue.

→ « Ha n’avale pas ça ! Cela doit-être dégueu ! »

Après un moment je suis vraiment détendu et gémi quand il touche une certaine zone. Il sait très bien que j’y suis sensible et il continue. Quand il se redresse, je rougis, et vient me coller contre son torse.je ne me rend même pas compte qu je suis totalement habitué et à l’aise avec ses doigts en moi. Je souris et à mon tour je tente de couvrir son corps de baisers voulant faire le chemin inverse de lui. J’embrasse ses lèvres, sa mâchoire son cou, mais quand je veux aller plus bas il me rappelle que je suis déjà envahi. Je grogne j’en avait presque oublié ses doigts Je souris me rallonge et croise mes bras sous ma tête. Je souris, écarte un peu plus les cuisses, et donne quelques coups de bassin. Lui s’amuse avec moi, pourquoi ne pas entrer dans le jeu et l’asticoter un peu voir le provoquer. Tan pis s’il se déchaine, on est lié et j’ai confiance en lui. Je le lui fait savoir par un coup de bassin et en me léchant es lèvres quand il pose son regard sur moi. Il me rassure aussi, cela montre qu’il ne va pas se lasser de moi dès qu’il m’aura eu. J’enroule mes jambes autour de sa taille. Je suis totalement offert à lui. Mon coeur bats plus vite, je suis excité.

Il m’embrasse, je réponds au baiser lui mordillant suçant la langue dès que j’en ai l’occasion. Il est si tendre et protecteur avec moi. Je sais ce qu’il attend en me regardant ainsi. Je lui caresse la joue et gémis. Signe qu’en effet tout va bien. J’allais l’embrasser encore quand je sens son sexe toucher le mien. Mon dieu, ce simple contacte me fait gémir davantage et bouger des hanches pour mieux nous sentir. J’ai envie de le faire craquer aussi, mais pas moyens. Je défais mes bras de sous la tête et viens caresser nos deux sexes ensemble. Je panique quand il ajoute un doigt. Je pense que ça ne va jamais rentrer, mais apparemment si. Mon entre est si accueillante pour lui que ça me fait peur dans un sens pour la suite. S’il voit que j’aime çà il ne va pas se gêner et je vais l’encourager à continuer, car j’aime la façon dont il me touche. Quand je regarde Gareth avec le lubrifiant je ne peux m’empêcher de sourire a la vue e la quantité qu’il met. La moitié de la bouteille va y passer juste pour notre première fois, mais j’apprécie qu’il prenne autant soin de moi. Puis je vois son membre. Je ne m’attendais pas à ce qu’il soit si gros. Je comprends mieux les trois doigts pour me préparer. Je déglutis agrippe les draps de lit.

→ - « Ne t’en fais pas tu le sauras si j’ai mal. Mais viens maintenant. J’en ai assez de tes doigts. »

je dis ca mais je ne fais pas le fier en voyant sa hampe qui ne demande qu’à glisser dans son fourreau. Je me retiens respire un bon coup et grogne en le sentant enter. Je ne cache pas avoir mal, mais quand il entre entièrement ça va déjà mieux. Je ne peux m’empêcher de grogner. Ca fait mal au début, je l’enlace et le tien garder contre moi.

→ « Bouge d’un millimètre pour te retirer et c’est la dernière fois que tu me posséderas. Et je n’ai pas envie que d’une fois avec toi »

je le garde contre moi. C’est la première fois, c’est normal que j’ai mal, mais pas a cause de lui. Lui fait tout pour me rassurer. Gareth attends que je sois bien et j’aime ça. Quand ça va mieux, je bouge des hanches, mais je grogne de plaisir et de douleurs. Je lui caresse la joue pour le rassurer.

→ - « Oui ça va. Laisse moi juste encore un peu. »

il va deviner que je le taquine, car c’est moi qui bouge sur lui et non lui, Il sait donc que ça va même très bien,

→ - « J’avais oublié que tu étais bien membré, non de non. Si gros. »

Pour lui montrer que ça va, j’échange maladroitement nos positions d’un coup de reins. J’ai du me faire mal, mais je m’en fiche. Je suis maintenant au dessus de lui et glisse mes mains sur son torse. Je me mets a bouger sur son membre tout en venant enlacer mes doigts aux siens. A cause de mon mauvais mouvement, un fin filet de sang coule entre mes fesses. Je m’en fiche il guérira rapidement.
La position inversée ne semble pas déranger Gareth qui se met a bouger en me tenant les hanches et me faire perdre le rythme.. On retrouve vite nos positions initiales lui au dessus moi en dessous. Je grogne de plaisir des qu’il se met a bougé. J’aime ça, et mon loup en moi aussi vu qu’il veut sortir lui aussi. Pas maintenant ! J’arrive difficilement à lui faire entendre raison. Je ne remarque pas la transformation de Gareth sauf par ses coup de rein et son touché. Ce n’est pas pareil. Puis je réalise. Son loup est sorti. Je le vois par la couleur de ses yeux. Entre deux gémissements, je me redresse et l’embrasse.

→ - « Je t’aime aussi »

Réussis-je a dire entre deux coupx de rein de Gareth. Je tente de me redresser pour être collé à lui, ma tête dans son coup et mon corps chaud de plaisir pour lui. J’essaie de suivre le rythme de ses coups de buttoir. Je frôle mon coup aux crocs de mon compagnon mes mains dans son dos le lui griffant.

→ - « Mords-moi »

Durant un instant, Chris a tenté de prendre l'ascendant. Je n'y voyais pas d'inconvénients, aussi l'ai-je laissé faire jusqu'à ce que mon loup prenne la place et domine à nouveau la situation. Je n'ai plus la force de le tenir en laisse mais ça ne m'empêche pas de l'encourager à un peu moins de brutalité. Je ne veux pas blesser notre compagnon et lui non plus. Déjà que Chris s'est blessé en inversant nos positions, nous ne voudrions pas que la déchirure, aussi infîmes soit-elle, s'aggrave. J'aime que Chris soit taquin au lit, au moins, ça veut dire que je ne m'y prends pas comme un manche et que je ne le blesse pas mais ce que je préfère par-dessus tout, ce sont ses caresses, ses réactions... J'en veux encore et encore... Je ne pense pas pouvoir m'en passer un jour. J'ai l'impression d'être un de ces damnés, coincé en enfer à manger tant et tant encore sans pour autant assouvir ma faim, sauf que tout ça, n'a rien d'un enfer pour moi, c'est plutôt le paradis et Chris ma nourriture préférée.

Il tente de se redresser lorsque sentant notre limite arriver, mon loup et moi nous emparons de sa hampe que nous masturbons au rythme de nos coups de reins. De notre bras libre, nous l'aidons et le soutenons sans pour autant nous interrompre dans notre poursuite de la jouissance qui mènera immanquablement à notre lien définitif en tant que Zéheniche. Son coup est à portée de crocs, il suffirait de pas grand chose et Chris nous y invite mais ce n'est pas encore le moment. On en est proche, cela dit... Encore quelques allées et venues dans son corps accueillant qui se resserre autour de nous, comme s'il ne voulait pas nous laisser partir, encore quelques caresses, encore quelques baisers et coups de langue sur cette gorge si tentante... Et puis le moment est arrivé, aussi, nous réclamons la jouissance de Chris...

→ Jouis pour nous, Petit Prince...

Et à l'instant où Chris se met à jouir, nous plantons nos crocs à la base de son cou et la naissance de son épaule, perçant la chair, suçant son sang à petites gouttes jusqu'à ce que nous sentions l'esprit de Chris envahir le nôtre, ne faisant plus qu'un, nous liant pour l'éternité ou jusqu'à ce que la mort nous sépare et que nous nous retrouvions dans notre prochaine vie. Nous jouissons à notre tour dans ce corps si accueillant, fait rien que pour nous et nous sentons les crocs de Chris percer notre peau à son tour... Le lien est d'autant plus fort puisque nous avons pu procéder à une double revendication, nous pouvons sentir son loup, en former l'image dans notre esprit, ressentir leur satisfaction à tous les deux, leur émotion, leur plaisir. Une véritable communion des âmes. Nous délogeons nos crocs de son cou, léchant la plaie qui se refermera rapidement pour ne laisser que la trace de notre revendication sur sa peau sous la forme d'une cicatrice en croissant de lune de chaque côté de la morsure. Nous sommes fier de savoir que, ce soir au plus tard, tout le monde pourra la voir, tout le monde saura qu'ils sont à nous...

Nous nous écroulons tous les deux dans le lit, moi, j'ai réintégré le contrôle de mon corps mais je suis littéralement épuiser. Je ne sais pas qui m'a dit que les Lycaës étaient endurants mais à mon avis, on ne doit pas l'être tant que ça quand c'est la première fois. Il va certainement nous falloir un moment avant de penser à second round que pourtant j'imagine déjà très bien avec impatience mais malheureusement, les corps ont besoin de repos, au moins pour un moment. Pour ne pas écraser Chris sous moi, je me déloge lentement et aussi doucement que possible de son corps. Je me lève tant bien que mal pour aller jusqu'à la salle de bain, trébuchant maladroitement sur quelques fringues laissées parterre, pour revenir avec un gant de toilette humide et tiède pour nettoyer Chris, pour ne pas que ce soit inconfortable pour lui. Une fois fait, je retourne dans la salle de bain, me nettoie aussi rapidement puis reviens m'installer dans le lit, tant pis pour les draps, on les changera sans doute plus tard, là, je ne pense pas que nous ayons la force de faire plus. J'enlace Chris, le gardant contre moi, respirant son odeur à laquelle la mienne se mélange pour ne plus jamais le quitter... Il est réellement et définitivement à moi, personne ne pourra plus le toucher ou me le prendre, celui qui s'y risquerait pourrait bien ne pas s'en remettre... Je dépose un baiser sur le front de Chris et observe un instant son visage, lui souriant à la fois tendrement et malicieusement...

→ On va avoir besoin d'entraînement si on est aussi fatigué après un seul round... Mieux vaut éviter d'en parler à qui que ce soit, on deviendrait la risée de la meute...

Certes, j'aurais pu dire autre chose mais je ne me suis jamais vanté d'être un romantique. J'ai du mal avec les mots, j'ai tendance à tout garder pour moi, ce n'est pas pour rien que les dernière années ont été aussi compliquée. Toutefois, si je peux ressentir les émotions de Chris par notre lien, nouvellement formé certes mais déjà actif, alors ça veut dire qu'il peut également ressentir les miennes. Je ne serai jamais du genre à dire mille fois "je t'aime" à Chris mais je sais qu'il ressentira mon amour pour lui chaque jour de notre vie tout comme je ressentirai le sien même si, lui, me le dira mille fois.